La population continue à s'opposer à la réalisation de ces importantes infrastructures. L'administration et les élus tentent d'intervenir pour dénouer cette situation. Pour assurer une meilleure alimentation en eau potable à travers le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou, les autorités ont inscrit la réalisation de quatre barrages d'une capacité globale de 157 millions de mètres cubes. Il s'agit du barrage de Souk Tléta sur l'oued Bougdoura, à Draâ Ben Khedda, d'une capacité de 98 millions de mètres cubes ; de celui de Sidi Khelifa à Acif El Hammam (Azzefoun) d'une capacité de 24 millions de mètres cubes ; du barrage de Stita à Zaouïa sur l'oued portant ce même nom à 5 km de la ville de Tizi Ouzou d'une capacité d'emmagasinement d'un million de mètres cubes et enfin celui de Bounachi sur l'oued Rabta, à 20 km à l'est du chef-lieu, dont la capacité est de 34 millions de mètres cubes. Ces barrages suffiraient à garantir la disponibilité de l'eau potable à toute la population de la région. Aujourd'hui, ils enregistrent des retards principalement en raison des oppositions. Le barrage de Souk Tléta a connu plus d'une trentaine d'interruptions des travaux, causant un retard de 27 mois. Les oppositions des riverains ont surgi pour réclamer des indemnisations. L'intervention des responsables de la wilaya et de l'APW a réussi à dénouer la situation. Les travaux sont relancés, mais n'ont atteint que le faible taux de 15%. Pour ce qui est du barrage de Sidi Khelifa, l'opération est au stade de la levée des contraintes, signale-t-on. Concernant le barrage de Zaouïa, bien que le démarrage des études techniques ait été notifié, les oppositions empêchent sa réalisation. On signale du côté de l'administration que les négociations se poursuivent pour aboutir à la résolution des problèmes pendants. Le barrage de Bounachi est également au stade de l'étude.