M. Lavrov a souligné que cette visite, la quatrième qu'il effectue en Algérie, constitue une opportunité pour discuter des relations bilatérales qu'il a qualifiées de «très bonnes» et qui ont connu, selon lui, «une impulsion» après la visite de M. Lamamra à Moscou. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a entamé hier une visite de travail en Algérie, à l'invitation du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Plusieurs importantes questions seront soulevées lors de cette visite. «Nous aurons beaucoup de dossiers à traiter, entre autres, les relations bilatérales et les questions régionales, notamment la situation aux frontières algériennes et ailleurs», a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumediène. M. Lavrov a également souligné que cette visite, la quatrième qu'il effectue en Algérie, constitue une opportunité pour discuter des relations bilatérales qu'il a qualifiées de «très bonnes», et qui ont connu, selon lui, «une impulsion» après la visite de M. Lamamra à Moscou. «Le partenariat stratégique qui lie l'Algérie à la Russie en vertu de la Déclaration signée, en avril 2001, par les chefs d'Etat des deux pays, fera l'objet d'un examen approfondi par les deux ministres» lors de cette visite, avait précisé un communiqué du ministère. Autrement dit, «il sera procédé à une évaluation de la coopération bilatérale dans les domaines économique, technique, scientifique et culturel, à la lumière de la tenue, à Moscou en juillet 2015, de la 7e session de la commission mixte algéro-russe». En plus des relations bilatérales, Ramtane Lamamra et Sergueï Lavrov aborderont aussi les questions de l'actualité régionale et internationale, notamment la situation en Libye et en Syrie ainsi que «la lutte contre le terrorisme et l'évolution du marché pétrolier international». Dans un entretien publié dimanche par le quotidien L'Expression, le chef de la diplomatie russe, dont le pays est engagé dans la guerre en Syrie contre l'Etat islamique (EI), explique qu'«il n'est pas possible de lutter contre le terrorisme de manière efficace que conjointement avec le rôle de coordinateur central les Nations unies». Soutenant aussi qu'«il est nécessaire de mettre les ambitions et les différends de côté et (...) de s'allier pour l'anéantissement du groupe terroriste Daech et des autres groupements extrémistes qui ont lancé un défi à la civilisation humaine», M. Lavrov a salué la coopération, notamment celle des pays qui ont été victimes du terrorisme, comme l'Algérie et la Russie, et surtout la mise en place d'outils à même de faciliter les échanges d'informations. «Nos Etats qui connaissent l'agression terroriste (...) ont accumulé une grande expérience (...)» dans le domaine de la lutte antiterroriste, a estimé encore le chef de la diplomatie russe. Le chef de la diplomatie russe a mis l'accent sur «la mise en place, depuis cinq ans, d'un groupe de travail interministériel pour la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée». Il souhaiterait visiblement plus de la part de l'Algérie, puisqu'il se dit «persuadé» que le travail avec «les partenaires algériens sur le chemin antiterroriste est appelé à faire un apport utile aux efforts conjoints de la communauté mondiale».