Le concours consiste en un examen écrit dans les matières à enseigner et sera organisé, comme l'a précisé la première responsable du secteur, par l'Office national des examens et concours. Les enseignants contractuels dénoncent la suppression du paramètre «expérience» du barème d'évaluation des candidats au concours de recrutement des enseignants, prévu fin mars, selon les dernières déclarations de la ministre de l'Education nationale sur la question. Le concours consiste en un examen écrit dans les matières à enseigner et sera organisé, comme l'a précisé Mme Benghebrit, par l'Office national des examens et concours (ONEC). Les contractuels affiliés à l'Union nationale des personnels de l'éducation (Unpef) plaident ainsi pour la prise en compte des années d'expérience dans le domaine dans l'évaluation du candidat. «Il est injuste qu'un enseignant ayant passé plusieurs années dans l'enseignement en tant que professeur soit traité au même titre qu'un nouveau diplômé sans aucune connaissance du terrain», explique Messaoud Amraoui, représentant de la cellule de communication de l'Unpef, saluant au passage l'introduction des épreuve écrites dans le concours de recrutement, donnant ainsi plus de crédibilité et de transparence, comparé aux éditions passées se contentant d'entrevues orales, précise le même syndicaliste. Pour le même syndicat, les reçus à ces épreuves écrites devraient être soumis à des entretiens pour «déceler toute difficulté chez le postulant à diriger une classe ou autres dysfonctionnements incompatibles avec le métier». Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) abonde dans le même sens. La politique de recrutement des enseignants devrait également s'intéresser, selon le CLA, au sort de ces contractuels dont certains sont au même poste plusieurs années, sans salaire dans la plupart des cas, ce qui maintient ces fonctionnaires dans une précarité totale. «La stabilité du secteur est de plus en plus affectée chaque année, car plus de 30% des postes sont occupés par des contractuels, d'où la nécessité de prendre en considération ces chiffres dans l'attribution des postes budgétaires», ajoute le CLA. Le même syndicat suggère, au lieu du concours ouvert, l'organisation d'un concours interne pour «empêcher les compétences formées non recrutées de quitter le secteur». A rappeler que la date du concours n'est pas encore fixée. La direction générale de la Fonction publique n'a pas encore validé la liste des diplômés universitaires concernés par les épreuves ni le nombre de postes retenus.