Les centres anticancer (CAC) de Tlemcen, Tizi Ouzou, Laghouat, Adrar et Sidi Bel Abbès seront livrés avant la fin de l'année 2016, a affirmé, hier, à Sidi Bel Abbès, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Intervenant à l'ouverture des premières Journées internationales de cancérologie qu'organise le CHU Hassani Abdelkader, les 26 et 27 mars, à la salle de conférences de la wilaya, le ministre a précisé que le CAC de Sidi Bel Abbès «devrait être opérationnel au début du mois d'octobre prochain et qu'il est appelé à s'ériger en pôle de référence en matière de traitement des pathologies cancéreuses, et ce, au vu des moyens matériels et humains existants». Le CAC de Sidi Bel Abbès, dont les travaux de corps d'état secondaires et d'aménagement extérieur seront, selon lui, achevés en juin prochain, «va permettre la réduction des délais de prise en charge des personnes atteintes de cancer». «Actuellement, il faut presque un mois pour une personne atteinte du cancer du sein pour être admise en radiothérapie. Pour les autres formes de cancer, ce délai se situe entre un et sept mois», a expliqué M. Boudiaf. L'entrée en fonction du CAC de Sidi Bel Abbes, conçu pour être au service d'un bassin démographique de près de 2 millions d'habitants (avec les populations des wilayas limitrophes), «diminuera la pression sur les structures de traitement et de suivi existantes dans la wilaya», a ajouté le ministre de la Santé. Les travaux de réalisation du CAC, lancés en 2006, se sont arrêtés en 2009, avant de redémarrer en 2013. C'est le groupe Hasnaoui qui a pris le relais pour la réalisation des travaux de corps d'état secondaires, et ce, après quatre années d'arrêt de travaux. D'une capacité de 120 lits extensible à 220 lits, le CAC, implanté la périphérie de la ville, s'étend sur une superficie de près de sept hectares. Le centre comprend de nombreux services, entre autres, de médecine nucléaire, d'oncologie, de réanimation et de radiothérapie.