Les habitants de la localité d'Aït Smaïl sont au quotidien contraints de recourir à une longue attente et à des bousculades au niveau des arrêts pour se frayer une éventuelle place dans le bus. Cette situation, qui imprègne la journée de ces habitants, est due à l'incapacité des transporteurs qui desservent la ligne principale qui relie la commune à la localité de Taskriout (9 km) de contenir le nombre de voyageurs qui ne cesse de croître. Pour remédier au problème, l'APC a bénéficié dernièrement d'un don de deux bus de 25 places chacun accordés par la wilaya et le ministère de l'Intérieur. Toutefois, en dépit de cet apport le problème subsiste encore. « Ces deux bus sont loin de répondre aux besoins réels de la commune en matière de transport des écoliers, car actuellement le nombre de lycéens qui rejoignent au quotidien le lycée de Taskriout est de 600 », nous déclare un élu. Pourtant, si on se fie aux déclarations de quelques transporteurs qui se disent lésés, la solution existe et consiste à leur accorder l'autorisation d'exploiter cette ligne. « La volonté d'en finir avec le manque de transport au niveau de la localité n'existe pas, car de nombreux particuliers ont déposé des demandes au niveau de la direction des transports pour exploiter la ligne, mais en vain. On évoque tout le temps la saturation », lance avec dépit un transporteur. Devant les désagréments auxquels font face les travailleurs et les lycéens, matin et soir, pour rejoindre leur destination, le même élu préconise la construction d'un lycée au niveau de la commune. Un projet inscrit depuis trois années mais qui demeure en souffrance.