Le retour aux origines est la force des peuples qui avancent. La wilaya de Tizi Ouzou est une région où il y a le plus grand nombre de mosquées et de zaouïas à l'échelle nationale», a souligné le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, lors de son intervention, hier à l'ouverture du colloque national sur «La dimension spirituelle dans le patrimoine national amazigh» organisé à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Pour le représentant du gouvernement, la Kabylie n'accepte aucunement «une nouvelle invasion, comme elle se démarque totalement des nouvelles idéologies. Elle préserve toujours les valeurs qui permettent à la société de jouir de modération». «La Kabylie s'attache beaucoup au référent religieux propre, spirituel et cohabitant. Cette région incarne le référent religieux national», a-t-il expliqué. Mohamed Aïssa a précisé que «l'Algérie puise sa force dans l'islam, l'arabité et l'amazighité. Il faut savoir que l'âme de notre religion en Kabylie est l'islam ancestral qui est basé sur le respect de l'autre, l'amour d'autrui et la tolérance. Les citoyens de cette région sont sur les traces de leurs ancêtres, car privilégier les principes ancestraux de l'islam est une façon d'éviter toute forme d'extrémisme religieux», a-t-il affirmé, avant de procéder à l'ouverture officielle des travaux du colloque national organisé par la direction des affaires religieuses et des wakfs dans le cadre des activités de la célébration du 36e anniversaire du Printemps berbère. Notons par ailleurs que lors de sa visite, hier à Tizi Ouzou, Mohamed Aïssa était accompagné de son homologue de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, et du professeur Saïd Chibane, ancien ministre des Affaires religieuses et des Wakfs.