Les pouvoirs publics ont engagé une véritable course contre la montre pour réaliser et terminer l'ensemble des programmes de développement en souffrance, entre 2006 et 2012, dans les secteurs prioritaires, tels que l'éducation, l'enseignement supérieur, l'environnement, l'agriculture, l'hydraulique et l'aménagement urbain. Ces derniers ont pu être lancés grâce à la levée des contraintes d'ordres foncier et financier. Ainsi, une vingtaine de nouveaux établissements scolaires sont en chantier, avec l'objectif d'arriver à un nombre de 25 élèves par classe à l'horizon 2017, surtout dans les paliers connaissant le problème de surcharge. A ceux-là vient s'ajouter l'éradication des 186 établissements scolaires en préfabriqué construits après le séisme de 1980, lesquels ont tous été remplacés par de nouvelles infrastructures en dur. L'opération, lancée en 2006, avec une enveloppe de 600 milliards de centimes, a été accueillie avec un grand soulagement par les parents d'élèves et le personnel de l'éducation. Il a été aussi procédé à la relance des travaux du centre anticancer de Chlef et du nouvel hôpital de Aïn Merane, et de rendre l'hôpital «Les Sœurs Bedj» plus fonctionnel. Il en est de même pour le premier tronçon de la pénétrante Chlef-Ténès, dont les travaux sont au stade des terrassements, ainsi que l'achèvement et la mise en service du réseau d'AEP à partir de la nouvelle station de dessalement de Ténès. En parallèle, l'intervention de l'exécutif consiste à finaliser et mettre en œuvre d'autres projets, comme le doublement du pont de haï Zeboudj à Chlef et le contournement de la ville côtière de Ténès par Sidi Akkacha. Cependant, l'opération reste tributaire de la notification des crédits par le ministère des Travaux publics. En revanche, pour ce qui est de l'aménagement urbain, la demande de 600 milliards de centimes n'a pas été satisfaite dans sa totalité, puisque une enveloppe de 150 milliards seulement a été octroyée par le ministère de l'Habitat. Une dotation qui servira tout de même à éradiquer les grands points noirs, notamment dans les quartiers périphériques du chef-lieu de wilaya, tels haï Zeboudj, El Hamadia, Ouled Mohamed et haï Nasr.