La majorité des 17 000 éleveurs que compte la wilaya d'El Bayadh ont manifesté un intérêt particulier à la formule de la concession qui permet de garantir l'aliment du bétail avec la raréfaction et l'assèchement des pâturages devant le manque de précipitations qui augure de lendemains difficiles. Pour le responsable de l'HCDS (Haut Commissariat pour le Développement de la Steppe) qui s'est exprimé sur la question, « ces aménagements steppiques qui reviennent trois fois moins cher que ceux entrepris au moyens de l'irrigation, en plus d'assurer 9 900 emplois chaque saison, loin devant n'importe quelle autre activité, permettent la mise en valeur de surfaces importantes, longtemps restées en déshérence. » Sur les 146 500 ha que les projections de cet organisme ambitionnent d'ôter au désert, 22 500 ha servent déjà à la production de fourrage ou à la plantation d'arbres pour juguler la désertification. Ceci à côté du forage de puits qui constituent le point de ralliement pour les producteurs animaliers en quête d'eau pour abreuver leurs troupeaux.