Le Syndicat national des pharmaciens d'officine lance un SOS aux pouvoirs publics, concernant la gestion de leur officine. Des difficultés financières affectent le pharmacien dans l'exercice de sa profession, souligne le Snapo dans un communiqué rendu public hier. Ce syndicat souligne que le retard dans l'adoption et l'application de nouvelles marges bénéficiaires n'a fait qu'aggraver la situation. L'analyse de l'intervention du ministre du Travail et de la Sécurité sociale à l'APN, Tayeb Louh, fait ressortir « le peu d'intérêt accordé aux revendications des pharmaciens, notamment la révision des marges bénéficiaires ». Pour le syndicat, le pharmacien d'officine continue à payer seul les frais de cette politique de réformes. Chose qu'il refuse catégoriquement. Le Snapo signale que si une dynamique manquait à être rapidement insufflée, l'année 2007 pourrait être une phase de beaucoup de remises en cause. A noter qu'une proposition d'un projet portant révison des marges bénéficiaires appliquées aux médicaments élaboré par une commission interministérielle, dont les ministères de la Santé, du Commerce, des Finances, du Travail et de la Sécurité sociale a été proposé au gouvernement, mais a été finalement gelé. Cette commission interministérielle à laquelle ont été associés des producteurs nationaux de produits pharmaceutiques et des représentants du Snapo et présidée par le ministère du Commerce a repris le dossier pour élaborer de nouvelles propositions. Selon une source proche de ce département, le dossier est en étude, voire en phase de finalisation, et des propositions seront formulées.