Le groupement franco-chinois (STEREAU-GANCHA) vient de remporter le marché de l'étude et de la réalisation de la station d'épuration prévue à Aïn El Turck. La commission de validation de la direction locale de l'Hydraulique vient de rendre son verdict après qu'elle ait étudié, depuis un peu moins d'un mois, les offres recueillies. Le coût d'un tel projet est estimé à 1,8 milliards de dinars. Dans deux ans, une fois la station mise en service, quelque 30 000 m3/j d'eau usée de Aïn El Turck ne seront plus ainsi rejetées dans la mer, comme c'est le cas jusque-là, mais seront récupérées et réutilisées, notamment dans l'irrigation agricole. Le premier coup de pioche pour la réalisation de cette station d'épuration sera donné dès le mois de novembre prochain. Oran qui rejette plus de 340 000 m3/j d'eau usée, déverse une quantité inestimable dans la mer. Même riche de ses 1 008 kilomètres linéaires d'une galerie souterraine, qui est au demeurant, en train d'être expertisée par le bureau d'étude français (SAFEGE), la deuxième ville du pays connaît un taux de raccordement au réseau d'assainissement jugé loin d'être satisfaisant car 18% des foyers oranais n'y sont pas encore branchés. Le groupement d'entreprises Sino-Autrichien avait remporté, lui, le marché de réalisation de la station de traitement et d'épuration des eaux usées du grand groupement urbain d'Oran, située à El Kerma. Une station dont le chantier est à moitié fait et qui sera dotée d'une capacité de collecter et de traiter quelque 210 000 m3/j. L'on signale que la gestion de ces installations serait confiée dans un premier temps à l'Office national d'assainissement (ONA), avant qu'elle ne soit cédée à des groupements d'entreprises étrangères.