Plus de trois mois après les troubles qui avaient secoué la région, les choses semblent bouger à Ksar-Chellala, 120 km à l'est du chef-lieu. Les équipements publics sont détériorés des suites des évènements de l'été dernier. Plus de trente millions de dinars ont été débloqués pour permettre de retaper les sièges de l'APC, de la daïra et d'autres institutions. Le communiqué de presse de la wilaya parle de « retards dans l'achèvement des travaux par les entreprises concernées dont les défaillantes ont été sommées d'y remédier sous peine de mesures sévères ». Le siège de l'APC, totalement incendié, n'a pas encore rouvert ses portes ce qui entraîne des désagréments certains aux usagers, bien que les services concernés soient transférés provisoirement dans une enceinte éducative. La salle omnisports qui avait défrayé la chronique locale, n'en reste pas moins le mauvais exemple de la gabegie qui a longtemps régné dans ce secteur. Le wali, en le visitant, a instruit ses collaborateurs pour qu'ils dégagent une enveloppe supplémentaire afin d'aménager tout le pourtour. Concernant le secteur du logement, notre source rappelle « le satisfecit du wali à l'endroit de l'OPGI dont la direction aurait fait montre d'une bonne maîtrise de la situation », mais évoque l'éventualité de recourir à un montage financier pour résoudre le problème des logements réalisés dans le cadre du promotionnel. 48 unités restent en cours de réalisation dans le cadre du logement social participatif. Une formule qui ne semble pas avoir suscité l'entrain des citoyens de ces zones reculées qui souffrent en plus d'un environnement hostile. Les labours illicites de la steppe et le surpâturage ont fait le reste.