La reprise des cours au niveau de plusieurs facultés de l'université Djillali Liabes n'est pas pour demain. La raison principale de ce retard annoncé pour la reprise normale des cours, intervenant en général à la mi-octobre, est liée aux nombreux mouvements de protestation ayant marqué l'année universitaire 2003/2004 et dont le plus important, rappelons-le, a été initié par les enseignants du CNES. Un bras de fer très médiatisé qui a débouché sur le limogeage de l'ancien recteur et qui a freiné l'installation des nouveaux doyens. Selon le congrès de la jeunesse et des étudiants algériens (CJEA), l'une des premières organisations estudiantines à exprimer son inquiétude quant aux conséquences induites par les actions de protestation menées l'année dernière, « la faculté des sciences, le département informatique, la faculté des sciences ainsi que deux départements de la faculté des sciences économiques sont actuellement confrontés à une situation emmêlée avec, comme première difficulté, l'organisation des examens du 2ème EMD de l'année passé. » D'après les représentants du CJEA, les étudiants résidants sont doublement pénalisés du fait que les différentes résidences universitaires demeurent encore fermées, du moins pour ce qui est de la restauration et du transport universitaire. A ce sujet, on nous signale que le ministère de l'Enseignement supérieur et l'office national des œuvres universitaires ont été officiellement saisis afin de résoudre ce problème propre à l'université de Sidi Bel Abbès qui vit une situation exceptionnelle. D'ailleurs, une réunion regroupant tous les directeurs de résidences devait avoir lieu, hier, pour mobiliser les moyens nécessaires à même de prendre en charge convenablement les milliers d'étudiants résidants qui doivent non seulement passer les examens du 2ème EMD mais aussi prendre part aux sessions de rattrapage.