Avec une population qui dépasse les 30 000 habitants, la commune de Soumaâ ne dispose toujours pas d'un établissement de santé adéquat pour prendre en charge convenablement les malades de cette localité et ses environs. Hormis un dispensaire et une salle de soins jouxtant la mosquée, rien ; toute urgence médicale est évacuée vers Boufarik. La salle de soins, qui date de l'ère coloniale, n'a pas changé d'un iota ; elle est très exiguë et insuffisante au regard du nombre de malades qui affluent quotidiennement de toutes parts. Qu'attendent les autorités pour inaugurer la nouvelle polyclinique de proximité, une structure de santé flambant neuve, avec toute les commodités nécessaires et différents services (médecine interne, pédiatrie, chirurgie dentaire, gynécologie...) ? Ce genre d'établissement doit être doté d'appareils de radiologie, d'échographie, d'un laboratoire d'analyses médicales, d'ambulances et devrait rester ouvert jour et nuit afin que les citoyens de Soumaâ puissent être soulagés de leurs souffrances. Or pendant la dernière inspection de travail, le wali a instruit les responsables de la santé d'équiper cette polyclinique en matériel, ajoutant que c'est aux services de la wilaya de s'occuper du mobilier de bureau. Mais rien n'a été fait dans ce sens depuis déjà quatre mois. Le visiteur ne peut voir qu'une bâtisse abandonnée où l'herbe pousse. La réalisation de nouvelles structures sanitaires avance à un rythme très lent à Soumaâ, Boufarik ou ailleurs…