C'est en la crise qui sévit dans le secteur de l'éducation à Djelfa que HMS semble avoir trouvé un créneau politiquement porteur. La formation de Soltani ne désempare plus depuis que la tension s'est installée au sein de cette institution en juillet dernier consécutivement aux résultats peu reluisants au bac et, en représailles, les sanctions qui en ont découlé de la part du ministre. Pour rappel, le SG de l'académie et 3 chefs de service ont été dégommés, 3 proviseurs et un groupe de professeurs risquent de leur emboîter le pas, en sus qu'il faut attendre les conclusions des enquêtes qui sont actuellement menées tels de véritables assauts. Mais ce qu'il y a lieu de retenir est sans doute le fait que cette wilaya est sanctionnée quel que soit le résultat qu'elle obtient ! Et pour paradoxe, le ministre, lui, est tombé à bras raccourcis après le 54% à la 2e session de la 6e et un taux de 23% au bac ! Ce non-sens et bien d'autres irrégularités et insuffisances ont en effet et par deux fois, le 17 juillet dernier et lundi dernier été relevés et débattus dans une problématique d'ensemble grâce à l'organisation par ce mouvement politique d'une conférence sous le titre révélateur : « La réalité de l'éducation à Djelfa ». Sans brailler le moindre slogan partisan dans un discours où il fallait décrypter beaucoup de messages politiques, les conférenciers, issus de HMS, ont su faire porter la responsabilité de ce désastre scolaire aux intervenants dans la vie sociale, politique et éducative et pu par là, faire de la récupération au grand dam des autres partis politiques sclérosés par cette idée de croire qu'ils sont les partis du pouvoir. En tout cas, sur le terrain de la concurrence politique, à l'approche des échéances électorales de 2007, HMS semble bien parti pour réaliser une meilleure chasse aux voix.