Turquie-Russie : Poutine et Erdogan pour le rétablissement des relations économiques Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont prôné, hier, le rétablissement des relations entre Moscou et Ankara, à l'occasion de leur première rencontre après des mois de crise, la Russie prédisant toutefois un «travail difficile pour réanimer la coopération économique». Cette rencontre intervient un mois après la réconciliation, fin juin, permise par les «regrets» exprimés par le président turc pour la destruction, en novembre 2015 par la chasse turque, d'un bombardier russe au-dessus de la frontière turco-syrienne. La Russie avait répondu par des mesures de rétorsion économique sans précédent contre la Turquie. «Nos pays ont toutes les possibilités pour rétablir pleinement les relations» bilatérales, a assuré M. Poutine, au cours d'une conférence de presse avec M. Erdogan dans une somptueuse salle du palais Konstantinovski, à 15 km au sud de Saint-Pétersbourg, après une rencontre qu'il a qualifiée de «constructive» et «franche». La «priorité» est de faire revenir cette coopération «au niveau d'avant la crise», a-t-il souligné. «Nous pourrons élever nos relations au niveau d'avant et même au-delà, les deux parties y sont résolues et ont la volonté nécessaire», a affirmé de son côté M. Erdogan. Soudan du Sud : Le choléra fait des victimes Au moins 22 personnes sont mortes de choléra au Soudan du Sud, ce qui représente un taux de mortalité de 2,49%, a annoncé hier le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA). Selon l'OCHA, le choléra a été confirmé sur trois sites au Soudan du Sud : Juba et Terekeka dans l'Etat de l'Equatoria-central et les îles Duk dans l'Etat de Jonglei. «Au 6 août, 6883 cas de choléra et 22 décès ont été enregistrés, soit une mortalité de 2,49%», a déclaré l'OCHA dans son rapport. D'après l'ONU, Juba a enregistré 808 cas de choléra et 9 décès, tandis que Terekeka a signalé 14 cas et 5 décès. A Juba, les cas se sont propagés rapidement à la suite de l'éclatement des combats en juillet, qui ont rendu l'accès à l'eau potable et à une nourriture saine difficile compte tenu de la hausse des coûts liée à la dévaluation continue de la livre sud-soudanaise. Mali : 14 morts dans des inondations Quatorze personnes ont péri au Mali en moins d'un mois dans des inondations causées par de fortes pluies, qui ont également occasionné d'énormes dégâts matériels, a affirmé hier un responsable au ministère de la Sécurité et de la Protection civile. Le pays a enregistré de fortes pluies qui ont causé de sérieuses inondations depuis le du 12 juillet, a expliqué le colonel Seydou Doumbia, directeur de la Protection civile, cité par les médias. Depuis cette date «à aujourd'hui, le nombre total de morts (s'élève à) 14» dans plusieurs régions à travers le pays, a ajouté le colonel Doumbia, selon lequel deux personnes sont portées disparues. Ainsi, a-t-il détaillé, cinq décès ont été enregistrés «dans le district de Bamako», la capitale, «cinq à Sikasso (sud), trois dans la région de Koulikoro (au nord de Bamako) et un à Ségou (centre)». En outre, un jeune de 24 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche à Bamako, a été «emporté avec sa moto dans une rivière», a expliqué le colonel. «Les eaux ont fait beaucoup de dégâts matériels. Des maisons entières ont été emportées par les eaux», a ajouté le colonel Doumbia.