Les acquéreurs des 328 logements LSP, sis à l'UV17 de Ali Mendjeli, réalisés par la direction régionale de l'ENPI, dénoncent encore l'absence de toutes les commodités dans leur cité. Pour eux, la situation ne fait qu'empirer car beaucoup de malfaçons sont signalées dans ces logements, lancés en 2005 et distribués en avril 2015. «Les travaux échappent à tout contrôle. Nous avons fait de multiples démarches auprès de la direction régionale de l'ENPI et de la commune pour signaler l'absence d'aménagement extérieur de notre cité, mais rien n'a été fait et aucune initiative de bonne volonté n'a été menée», a affirmé Mohamed Tahar Youcefi, représentant des habitants concernés. Et de préciser que les accès aux immeubles sont quasiment impraticables, ce qui représente un réel danger pour les habitants, lesquels réclament une prise en charge des problèmes posés dans des délais raisonnables. «La cité est plongée dans l'obscurité totale en raison de l'absence d'éclairage public, pourtant les poteaux sont installés depuis une année, mais ils ne fonctionnent jamais. Les locataires sont exposés aux agressions nocturnes et le risque de kidnapping des enfants hante, de jour en jour, les parents», a-t-il ajouté. Et d'expliquer : «On a appris qu'il reste encore des travaux qui n'ont pas été réceptionnés et des réserves ont été levées par la commune d'El Khroub. C'est pourquoi la cité se trouve toujours en chantier. Il y a même des PV dans lesquels l'on signale la non-conformité de certains travaux. Quel rôle jouera dans ce cas l'ENPI ?» Devant cette situation, les acquéreurs ont établi une expertise, dont El Watan détient une copie, dans laquelle toutes ces malfaçons ont été signalées. Ils ont même adressé plusieurs correspondances au ministre de l'Habitat, au wali de Constantine, au PDG et au directeur régional de l'ENPI, au directeur du logement de la wilaya et au directeur de l'environnement de la commune, mais sans résultat.