A la veille de l'Aïd, 500 millions de centimes disparaissent au cours d'un transfert de fonds. Le receveur de la recette principale des P et T de Bouira et celui de Sour El Ghozlane se rejettent mutuellement la responsabilité. Le premier affirme que la somme en question était bel et bien exacte au moment du transfert, alors que le second déclare qu'elle était manquante à la réception. En attendant que l'enquête ouverte fasse toute la lumière sur cette affaire qui risque d'éclabousser l'une ou l'autre poste, les deux receveurs incriminés s'accrochent désespérément à leur version des faits. En automne 2003, la disparition de 5 milliards de la recette principale des P et T de Bouira a défrayé la chronique au niveau local. L'affaire a éclaboussé et cette poste, où l'ancien receveur et son plus proche collaborateur ont écopé de 20 ans de prison ferme, et l'UFC, où une partie de l'argent a été trouvée dissimulée dans le plafond d'une classe et dont le gardien de nuit a été condamné à 10 ans de prison ferme pour complicité.