L'affaire de la libération de tout engagement du gardien de but de l'ASO, Abdelkadir Salhi, par la chambre de résolution des litiges de la FAF connaît un nouveau rebondissement après le recours déposé par le club chelifien auprès du tribunal arbitral du sport (TAS). Dans un entretien qu'il nous a accordé, avant-hier, le porte-parole de la SSPA de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, a déclaré avoir «pleine confiance en ce tribunal en espérant qu'il les rétablira dans leurs droits», ajoutant que «la décision de la CRL ne repose sur aucune raison valable puisque le joueur en question est toujours lié à l'ASO et a perçu la totalité des sommes s'élevant à plus de 500 millions de centimes». «Nous avons versé toutes les pièces justificatives auprès de la CRL, mais celle-ci en a décidé autrement pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les règlements en vigueur», a t-il affirmé. Et d'accuser le président de la CRL, Mohamed Fadene, d'avoir agi en violation de la réglementation régissant ce type d'opération. «Est-ce par esprit revanchard ou a-t-il un compte à régler avec sa wilaya d'origine», s'est-il interrogé. «Il était candidat face à moi, lors de l'AGE de l'ASO de 1997, mais Fadene n'a pas digéré sa défaite qui lui est restée en travers de la gorge. Même après son élection à l'APN en 1997, cet ex-député d'une commune du nord de Chlef a fui sa région à qui il doit pourtant sa carrière et s'est installé définitivement à Alger», a asséné Medouar. Et d'ajouter : «Sur quelles pièces s'est-il appuyé pour prendre une telle décision qui pénalise l'équipe phare de Chlef ? Est-ce ainsi qu'on récompense les clubs formateurs ou c'est la loi du plus fort qui prévaut ? Non, il n'appartient pas au président de la CRL de faire comme bon lui semble car, il nous a vraiment lésés.» Pour lui, le gardien de but Salhi n'aurait jamais été libéré si la réglementation en vigueur avait été appliquée par la CRL, car ce joueur est toujours sous contrat avec l'ASO et a été payé jusqu'au dernier sou, comme le prouvent les documents bancaires en possession de la direction du club. «Nous ne sommes pas contre son départ pour le CRB ou une autre formation, mais nous voulons juste recouvrer nos droits relatifs à la formation de ce joueur qui a vu son salaire grimper de 76 millions de centimes, passant de 4 millions à 80 millions en quelques années. Son rendement était juste moyen ces deux dernières années, ce qui nous a poussés à parier sur d'autres gardiens du cru qui sont plus disposés à contribuer au retour de l'équipe en Ligue 1», a déclaré le premier responsable de l'ASO, qui reste néanmoins confiant quant à l'issue du recours introduit auprès du TAS pour l'annulation de la décision de la chambre de résolution des litiges de la FAF.