L'Opep pourrait encore réduire sa production au mois de décembre, lors de la réunion extraordinaire, prévue à Abuja, au Nigeria, le 14 décembre, si la réduction de 1,2 million de barils par jour n'est pas suffisante, a déclaré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil. « Si ce n'est pas suffisant, en décembre, on prendra une autre décision », a déclaré, hier, le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, à propos des effets de la réduction de la production de 1,2 mbj décidée par l'Opep à Doha. Le ministre, qui s'exprimait à la fin d'une conférence de presse sur la 3e semaine de l'énergie, qui aura lieu à Oran, du 25 au 29 novembre, a indiqué : « Je crois que le marché se stabilise, le marché va prendre au grand sérieux la décision de l'Opep puisque l'Algérie s'y met après l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït... La Libye a annoncé aussi la réduction. C'est une réduction effective et non virtuelle, c'est une réduction effective à partir de la production atteinte en septembre. » On a réduit par rapport à la production de septembre au prorata de la production réelle, et pour l'Algérie la réduction est partagée avec l'ensemble des partenaires, a indiqué le ministre. « Donc, on a fixé le niveau global réel et on a fixé le niveau avec lequel on doit être en décembre », a ajouté le ministre. « Si ce n'est pas suffisant, en décembre, on prendra une autre décision, et dans tous les cas de figure, nous pensons que le marché va se stabiliser à ce niveau-là et va commencer peut-être à remonter au début de l'hiver », a-t-il indiqué. Selon une source du secteur, tous les acteurs qui produisent du pétrole brut en Algérie ont été informés par écrit du niveau de la réduction décidée après la réunion de l'Opep afin qu'ils l'appliquent dès le 1er novembre. La production de l'Algérie, communiquée pour le mois de septembre, se situe aux environs de 1 460 000 b/j, selon la même source.