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Vivre avec les ordures
Cité colonel Othmane à Birtouta
Publié dans El Watan le 10 - 10 - 2016

Des amas d'ordures, d'herbes et de bouteilles s'amoncellent un peu partout et des traces de détritus brûlés sont visibles.
Les détritus, les bouteilles en plastique, les déchets ménagers abandonnés et autres immondices font partie du cadre de vie des habitants des cités Colonel Othmane et AADL dans la commune de Birtouta. Des résidants s'en plaignent, d'autres ne s'en soucient guère, les autorités semblent dépassées, le tout formant une agglomération où la notion d'hygiène et de propreté est quasiment absente. En fait, à la cité Colonel Othmane, la présence de détritus est telle qu'elle agresse le regard.
Les habitants, bénéficiaires de relogement dans le cadre du logement social, pointent du doigt les services de la commune. «La dernière fois qu'ils sont passés, c'était à l'occasion de l'Aïd El Adha, depuis nous ne les avons jamais revus», indique un jeune résidant. «La seule autorité qui passe fréquemment par là, c'est la police. Pas pour signaler les anomalies, mais pour chercher si quelqu'un est en train de fumer un joint», raconte, mi-grave, mi- ironique, un autre jeune.
Un habitant, lui, admet le peu de civisme de certains citoyens qui jettent n'importe où leurs déchets. Cependant, il nous oriente vers le centre d'un ensemble de bâtiments où des résidants ont pris l'initiative de nettoyer, d'embellir et d'entretenir les espaces verts. L'initiative en est à ses débuts, mais un travail énorme les attend. «En l'absence des autorités locales, nous avons décidé de nous prendre en charge», explique notre interlocuteur.
Du côté haut de cette grande cité, des agents de l'EPIC Asrout s'affairaient à nettoyer et ramasser les ordures, datant de plusieurs mois, et ce, en prévision des prochaines pluies. Ce qui est loin toutefois de régler le problème. «Les détritus sont partout et une dizaine d'agents ne pourront pas changer grand-chose», estime un autre habitant.
Un peu plus loin, à la cité AADL, force est de constater qu'à l'intérieur des îlots, la propreté est plutôt irréprochable. Mais cette même cité est cernée par toutes sortes d'immondices et de déchets. Des amas d'ordures, d'herbes et de bouteilles, a-t-on constaté, s'amoncellent un peu partout et des traces de détritus brûlés subsistent encore. Il n'empêche que le manque de propreté dans les alentours est frappant. Dans cette cité, des habitants regrettent l'absence des services de ramassage. «Durant la fête de l'Aïd, ça puait partout, on était livrés à nous-mêmes», dénonce un père de famille. Selon lui, les habitants font de leur mieux, la faille est du côté des services de la commune et de wilaya.
Face à cette situation, qui ne cesse d'empirer, les résidants demandent à renforcer le service de ramassage et l'adapter à la grande densité de population qui se concentre dans ces cités. «Il ne suffit pas de construire des écoles et assurer le transport, veiller à la propreté et l'hygiène des lieux doit figurer parmi les commodités que les autorités publiques doivent assurer avant de livrer les nouvelles cités», souligne un résidant, qui affirme que tout est disponible, et le principal point noir demeure la collecte des ordures.


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