Accusé avec certains de ses coéquipiers en sélection d'être derrière le départ du désormais ex-sélectionneur national, le Serbe Milovan Rajevac, en signe de représailles à leur non-titularisation lors du fameux match face au Cameroun, disputé à Blida la semaine dernière dans le cadre de la première journée du dernier tour des éliminatoires du Mondial Russie 2018, le meneur de jeu des Verts et de West Ham, Sofiane Feghouli, est sorti de son mutisme. Régissant à travers un post sur sa page facebook lundi soir, dans une déclaration reprise par la FAF dans sa page facebook, hier, l'ancien meneur de jeu de Valence dément ce qu'il considère comme des rumeurs, tout en affichant son attachement, ainsi que ses coéquipiers «binationaux», aux Verts et à l'Algérie. «Je me suis toujours investi pour notre équipe nationale et ça ne changera jamais, que je sois remplaçant ou titulaire… Il y a des gens en manque de reconnaissance qui colportent des rumeurs car ils ont un problème avec ceux qu'ils appellent ‘‘binationaux'' ou, plus insultant, ‘‘l'émigré''. Ils refusent de voir l'apport exceptionnel qu'ont eu ces joueurs sur l'EN.» Feghouli, qui glorifie les Verts, assure qu'il n'y a pas de clan au sein de la sélection et loue même son professionnalisme : «Nous possédons une génération unique, qui ne forme qu'un seul clan. Elle mouille le maillot et donne du bonheur à tout le pays.» Et de poursuivre : «Elle est aujourd'hui dirigée de façon très professionnelle.» Renouvelant son attachement, ainsi que ses coéquipiers, à la sélection et à l'Algérie, assurant que l'objectif sera de se hisser au Mondial et d'aller loin lors de la prochaine CAN, Feghouli conclut ainsi son message : «Je ne laisserai personne remettre en cause mon attachement ou celui de mes frères de sélection à notre pays et à notre équipe !»