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Actualités
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2006


Irresponsabilité (1)
Quel rôle pour les parents d'élèves et leur association ? Une question d'actualité au vu des événements qui ont jalonné ce début de premier trimestre d'année scolaire. La presse indépendante a rapporté des actes de violence sans commune mesure avec ce que l'on connaît jusque-là. Dans la ville de M'chedellah (wilaya de Bouira), un lycée a été le théâtre d'une confrontation physique entre des lycéens natifs de deux villages de la commune. Non, n'essayez pas de chercher dans les conditions de la vie scolaire les motifs de cette guerre des clans. L'origine des coups de poing et des insultes proférées se niche dans les disputes d'adultes ayant pour cadre les éternelles chamailleries de villages mitoyens. Comment se fait-il que ce genre de querelles archaïques fassent irruption dans les espaces sacrés des établissements scolaires ? Les responsables de l'association des parents d'élèves auraient pu intervenir auprès des membres dés l'apparition des chamailleries villageoises. Un travail de sensibilisation basé sur la convivialité et la solidarité lycéennes aurait pu désamorcer la bombe de la fitna. Cela n'a pas été le cas et l'explosion a eu lieu : bataille rangée au sein même du lycée.
Irresponsabilité (2)
A Blida, notre correspondant a relaté des « escarmouches » entre lycéens et policiers dans le quartier d'Ouled Yaïche. Détail important : cette scène de violence a été accompagnée par le mécontentement des parents de ces lycéens en colère. A moins qu'il ne l'ait précédé. Le motif de ce mécontentement est recevable. Ils ont jugé trop court le délai fixé pour le dépôt des dossiers d'inscription à l'examen du baccalauréat. A la date fatidique du 31 octobre, certains n'ont pas réuni toutes les pièces exigées par la réglementation. Mais pour autant ces parents sont-ils autorisés à laisser faire au point de voir leurs enfants se lancer dans des actes répréhensibles ? Ils sont coresponsables de ces agissements pour la simple raison qu'ils sont habilités à agir pour régler le problème et prévenir ces dérapages. A ce titre, ils auraient dû alerter la direction de l'éducation ou le ministère. L'outil d'action existe, c'est l'association (ou les associations) de parents d'élèves. Pourquoi ne pas l'avoir utilisé ? Sûrement que pour certains, la cause du retard s'explique par leur impossibilité à honorer les frais. Nous les comprenons après les dures épreuves endurées par la rentrée de septembre aggravées par les mois du Ramadan et les fêtes de l'Aïd. Il ne s'agit pas ici de dédouaner les services compétents chargés du suivi et de l'encadrement de cette opération de routine. Une enquête mérite d'être diligentée par la tutelle pour déterminer les raisons de ce grave dysfonctionnement et situer les niveaux de responsabilité. Quant aux parents, ils sont interpellés. Les enjeux de la scolarité de leurs enfants sont tels qu'il ne sert à rien d'opter pour les réactions épidermiques souvent isolées. C'est de concertation, de dialogue et de solidarité dont a besoin la mission éducative. Ne sont-ils pas éducateurs au même rang de responsabilité que les enseignants et les gestionnaires du secteur ? La loi les dote de cet attribut par le biais des APE (associations de parents d'élèves). A eux de jouer dans la cour des grands, s'ils veulent accompagner leurs enfants sur le chemin de la réussite.
Irresponsabilité (3)
La semaine dernière, une information avait ému l'opinion publique : un collégien de 15 ans aurait été durement corrigé par une de ses enseignantes. La nouvelle donnée aux médias émanait du père de la pseudo victime. Pour les habitués du terrain scolaire, cela pouvait paraître louche. Il est connu – et ce ne seront pas les psychologues qui nous contrediront – que les élèves de cette tranche d'âge sont les plus difficiles à maîtriser. Ce sont eux qui posent les plus sérieux problèmes de discipline, plus que ceux de terminale par exemple. Pour arriver à cet extrême, il fallait que cette enseignante soit une assidue des salles de karaté ou de boxe au-delà de certains penchants belliqueux étrangers au profil qu'elle est censée avoir en tant qu'éducatrice. Non encore remis de notre étonnement, voilà que l'accusée se manifeste pour contredire cette version des faits. Elle remet un document signé à la rédaction d'El Watan dans lequel elle décrit les blessures qu'elle a subies. Certificat médical à l'appui (avec une incapacité de travail de quatre jours), elle nous apprend qu'elle a déposé une plainte au commissariat de police. Il est temps que justice soit rendue pour éloigner les comportements barbares de nos établissements scolaires, puisque la prévention éducative et professionnelle ne suffisent plus. La sécurité de nos enfants est liée à celle de leurs éducateurs. Sans préjuger des suites que donnera l'enquête, nous poserons tout de même cette question : pourquoi le parent de l'élève s'est-il empressé de médiatiser une affaire qui risque de se retourner contre lui ? Au fait, la fausse accusation est-elle punissable, au même titre que le passage à tabac.
Formation continue
Fidèle à une tradition maintenant bien établie, l'Association nationale des enseignants de français (ANEF) a organisé une session de formation continue au profit de ses adhérents. Des instituteurs, des Pef et des Pes ainsi que des inspecteurs ont convergé des quatre coins du pays vers le lycée sportif de Draria (Alger) en cette coutre période de vacances d'automne. A leur menu : la didactique de l'oral du FLE (français langue étrangère) et l'audiovisuel au service de la pédagogie. Animés par deux experts venus spécialement de France, ces deux ateliers ont tenu en haleine les participants. Certains d'entre eux ont déjà pris connaissance des éléments de base lors de l'université d'été du mois d'août dernier. Cette courte session leur a permis de renforcer et d'approfondir leurs acquis. Quant aux nouveaux – ils étaient plus nombreux –, ils ont affiché un appétit tel que les longues séances de travail en groupes et en plénière ne les ont point fatigués. De l'avis de tous, cette session de formation continue les a grandement aidés à bonifier leur pratique de la classe. Il est utile de préciser que les animateurs ont opté pour une gestion intelligente du travail. Les cours théoriques en plénière ont été suivis et complétés par des travaux pratiques en atelier. Dans notre édition de la semaine prochaine, nous reviendrons en détail sur le déroulement de cette session de formation continue.


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