- Un jeune chômeur crie son désespoir Un jeune homme de 28 ans, sans travail et père de 2 enfants, habitant le quartier d'El Haouza de la ville de Biskra, a grimpé, dans l'après-midi de lundi dernier, au fait d'un pylône de signalisation de la gare de Biskra près du pont reliant les cités Beni Morah et celle de Dalia, pour crier son dépit et dénoncer, selon lui, la bureaucratie aveugle et inhumaine, les passe-droits et le refus des autorités locales de le recevoir. Arborant une banderole portant ses griefs contre les responsables politiques et administratifs ainsi que sa peine et sa honte de chômeur incapable de faire vivre sa famille, il a réussi à attirer l'attention de dizaines de badauds et d'automobilistes qui se sont arrêtés pour s'enquérir des causes de cet attroupement. Certains l'ont même conspué pour cet acte inacceptable, ont-ils estimé. Alertés les agents de la 4e sureté urbaine et de la Protection civile ont essayé de le convaincre de redescendre de son perchoir avant la survenu d'un drame. «Je ne veux pas mourir. Je veux juste lancer un message de désespoir vers les autorités locales. Pourquoi fait-on peu de cas de ma situation ? Je veux juste un travail et un salaire pour vivre décemment.», a-t-il crié. Vers la tombée de la nuit, le jeune est redescendu visiblement calmé par son action d'éclat. Aucune poursuite n'a été engagée contre lui, soulignera-t-on. - Lancement d'une campagne de reboisement Pour marquer la journée de l'arbre, le wali de Biskra, Ahmed Karoum, est allé, hier matin, vers la zone de Boumengouche, à l'entrée nord de la ville de Biskra, pour y planter symboliquement un arbre et lancer officiellement une campagne de reboisement organisée par la direction des forêts de Biskra. «Nous poursuivons le développement et l'aménagement de cette ceinture verte constituée d'oliviers et d'eucalyptus et nous espérons atteindre les 1800 ha de forêts à Biskra. Les secteurs des forêts et de l'agriculture me tiennent à cœur et je réunirai bientôt les responsables locaux de ces secteurs et les fellahs pour étudier et identifier les besoins.», a-t-il déclaré. Cette opération de reboisement et de développement des espaces verts autour de la reine des Ziban incluant la plantation de 50 ha en eucalyptus et de 40 ha en oliviers, selon un plan tracé par l'ANAT, prendra fin le 21 mars 2017, a-t-on appris. La ceinture verte de Biskra servira de cadre à plusieurs constructions et infrastructures publiques et privées dont la Maison de l'environnement, un parc de loisirs et de distraction et un hôtel lesquels sont en voie de finition, fera-t-on remarquer. - Le don du sang insuffisant Le don du sang reste encore insuffisant à Biskra et seulement réservé pour les proches tombés malades ou en cas d'appels pressants diffusés sur les ondes de la radio, selon un responsable de l'association locale des donneurs de sang souhaitant que cet acte humanitaire soit réalisé systématiquement, volontairement et périodiquement et qu'il entre dans les mœurs «car, un don de sang ne comporte aucun risque sanitaire, mais que des bénéfices inestimables pour autrui.», rappelle-t-il, à l'occasion de la journée nationale du don du sang, célébrée, mardi. À cette occasion, des dizaines d'agents de la sureté de la wilaya ont afflué vers l'ancien commissariat du centre-ville pour offrir quelques centilitres de leur sang. «Menée en coordination avec la direction de la santé, cette opération vise à promouvoir et ancrer dans les rangs de notre institution de sécurité les vertus de solidarité et de partage avec les malades et les blessés ayant besoin de sang. Pour la 3e année consécutive, les policiers de tous les rangs, sont invités à y participer et nous avons constaté une excellente affluence.», a commenté Said Mouas, chargé de la communication à la direction de la sureté de Biskra.