Faute de parkings réglementaires, de nombreux trottoirs des grandes villes de la wilaya de Mascara ont été transformés en lieux de stationnement. Le déficit en places de stationnement réglementaires est flagrant. «C'est normal, les automobilistes, en l'absence d'aires de stationnement, sont obligés d'occuper les trottoirs. Avec un parc automobile conséquent et en nette augmentation, les pouvoirs publics tardent de résoudre le problème du stationnement et de la circulation», relate un automobiliste de la ville de Mascara. Au chef-lieu de la wilaya, le long de toutes les voies est occupé par les automobilistes. Les rares espaces non occupés sont pris par des commerçants, qui mettent des bacs, des fûts ou autres objets pour empêcher le stationnement. Le même constat domine dans les autres localités de la wilaya, notamment les grandes villes comme Tighennif, Sig, Mohammadia, El Bordj et Ghriss, où le stationnement anarchique des automobilistes est devenu une pratique courante. Les trottoirs qui ne sont pas encombrés par les commerçants sont accaparés par les voitures en stationnement. Les piétons, privés forcément de leurs petites parcelles, sont contraints de prendre les chaussées au mépris de toutes les règles de sécurité. A qui la faute ? «Trouver un endroit pour garer sa voiture à Mascara est un exercice qui génère plus de stress. Il faut faire des tours et détours», témoigne un automobiliste praticien de profession. En attendant l'achèvement des travaux de réalisation de quelques parkings à étages dans la ville de Mascara, le stationnement anarchique continu à faire parler de lui.