Dans leurs résolutions formulées à la fin des travaux du congrès du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), tenu les 21 et 22 août à Alger, les congressistes qui ont décidé de renouveler leur confiance à M. Boudjenah ont insisté sur l'adoption rapide du statut de la Fonction publique et, particulièrement, le statut particulier des enseignants. Dans un communiqué sanctionnant la fin des travaux de ce congrès, contesté par l'autre frange drivée par M. Benoui, le SNTE version Boudjenah voit déjà la nécessité de réunir toutes les conditions matérielles et morales pour réaliser une rentrée sociale et scolaire réussie en fournissant en quantité et en qualité le livre scolaire et les moyens pédagogiques nécessaires pour la concrétisation du nouveau programme. Et comme l'on ne peut pas omettre le fait que dans le secteur de l'éducation, les structures syndicales ont connu beaucoup de dissensions. Le SNTE, conscient de ces problèmes, se dit œuvrer pour l'unité des travailleurs de l'éducation afin de dépasser toutes leurs divergences et mettre l'intérêt de l'enseignant au-dessus de toute autre considération. A propos de la pratique syndicale, le SNTE estime qu'il faut aller vers la formation de tous les syndicalistes. Bien sûr cela ne peut se faire sans l'apport financier, chose qui doit être disponible afin de lancer des projets sociaux, notamment les centres de vacances, les contrats d'assurances, les coopératives immobilières..., et ce, dans l'intérêt des travailleurs du secteur. La gestion des œuvres sociales par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) n'est pas du goût de ce syndicat. Pour le SNTE, « il est temps d'abroger le décret ministériel concernant la gestion des œuvres sociales de l'éducation après toutes les dérives constatées ». Les congressistes ont par ailleurs souhaité que le renouvellement des instances de leur syndicat constitue une nouvelle ère positive dans l'exercice de la pratique syndicale. Le SNTE se posera, selon eux, comme une solution pour la réalisation et la concrétisation des revendications des travailleurs du secteur de l'éducation.