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Le Premier ministre dénonce les exactions de l'occupant marocain
Conflit du Sahara Occidental
Publié dans El Watan le 04 - 12 - 2016

Dans un discours prononcé à l'ouverture des travaux du 8e Congrès des travailleurs sahraouis au camp des réfugiés de Boujdour,
Abdelkader Taleb-Oumar a observé que «la paix dans la région est en danger, le Conseil de sécurité de l'ONU, et notamment la France, doit assumer ses responsabilités dans la protection de la paix et la sécurité par l'exercice de toutes les pressions et sanctions nécessaires sur le colonisateur marocain afin d'arrêter son intransigeance et son mépris envers l'ONU».
Le Premier ministre sahraoui, Abdelkader Taleb-Oumar, a appelé hier le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la protection de la paix et la sécurité et intervenir pour arrêter les «crimes et génocides» marocains contre la population sahraouie, rapporte l'APS.
Dans un discours prononcé à l'ouverture des travaux du 8e Congrès des travailleurs sahraouis au camp des réfugiés de Boujdour, il a observé que «la paix dans la région est en danger, le Conseil de sécurité de l'ONU, notamment la France, doit assumer ses responsabilités dans la protection de la paix et la sécurité par l'exercice de toutes les pressions et sanctions nécessaires sur le colonisateur marocain afin d'arrêter son intransigeance et son mépris envers l'ONU».
D'où la «violation flagrante du droit international» par le Maroc, à travers son invasion militaire du Sahara occidental, ses crimes de génocides contre le peuple sahraoui et ses violations flagrantes des droits légitimes de ce peuple se poursuivent. Il a appelé ainsi la communauté internationale à «la mise en œuvre sans plus tarder les exigences de la légalité international pour effacer cette tache pour la conscience mondiale».
Aussi, le Premier ministre sahraoui a indiqué que les politiques d'escalade, de provocation et de chantage menées par l'occupant marocain auront des conséquences «désastreuses» sur la région, qualifiant la tension dans la zone d'Al-Guergarat, dans le sud du Sahara occidental, de «violation flagrante» marocaine à l'accord de cessez-le-feu signé par les deux parties du conflit, le Front Polisario et le Maroc, sous les auspices de l'ONU en 1991. Comme il a dénoncé «l'intention délibérée de l'occupation marocaine visant à susciter une confrontation militaire qui pourrait menacer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région», réaffirmant «la disponibilité du peuple sahraoui et son armée héroïque à faire face à toutes les violations marocaines et défendre leurs droits ».
L'Union africaine «ne relève pas du makhzen»
Par ailleurs, M. Taleb-Oumar a déclaré que «le royaume du Maroc doit comprendre enfin que les Africains ne sont pas des sujets du roi et l'Union africaine (UA) n'est pas une organisation relevant du makhzen». L'UA «est une organisation continentale digne de respect et le Maroc, à l'instar des pays d'Afrique, doit se conformer à son règlement sans espérer la soumettre ni a son contrôle ni à ses désirs», a-t-il indiqué. Il a ajouté que «la seule solution est que le Maroc respecte les principes, lois et décisions de l'UA en abandonnant ses méthodes expansionnistes hostiles, autrement il deviendra un Etat hérétique qui viole la Charte de l'Union africaine». Il a précisé, à ce propos, que «l'occupation marocaine poursuit ses pratiques criminelles graves à travers la dilapidation des richesses naturelles sahraouies, la multiplication de ses démarches visant à impliquer d'autres partenaires à cette opération illégale et la privation des Sahraouis de leurs droits à la terre et ses richesses».
Concernant le retrait du Maroc du Sommet arabo-africain de Malabo, en Guinée équatoriale, le Premier ministre sahraoui a estimé que «l'Afrique, outre le fait d'avoir adopté la question sahraouie en tant que cause africaine sacrée, a donné une leçon historique au monde depuis Malabo». «L'Afrique, réunie lors de ce sommet, a affiché une position honorable face aux conspirations, manœuvres et méthodes tortueuses de l'occupant marocain et s'est rangée du côté du droit, de la justice et de la loi», a constaté le même responsable. «Et l'Afrique, a-t-il poursuivi, a opté pour la cohérence en rejetant sans équivoque aucune, toute atteinte à la Charte et principes de l'Union africaine» et «a défendu le droit» de la République sahraouie «en tant que membre fondateur de l'UA et réitéré son attachement à l'unité de cette organisation continentale unificatrice en dépit des pressions, des menaces et des tentations auxquelles ont pris hélas part certains royaumes du Golfe arabe».
Pour M. Taleb-Oumar, «l'Afrique s'est montrée convaincue que sa liberté, son indépendance et la décolonisation ne sauront être parachevées s'il n'est pas permis au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination et l'indépendance».
Il a condamné, enfin, «les politiques méthodiques exercées par l'occupation marocaine dans le but de marginaliser et de paupériser les Sahraouis, outre le rôle-pivot que joue le royaume en tant que plus grand producteur et fournisseur de cannabis, dans le soutien et le financement des groupes criminels organisés et des groupes terroristes dans la région».
Mercredi dernier, l'organisation britannique de soutien au Sahara occidental, Adala Uk, a dénoncé «de graves violations» marocaines des droits de l'homme commises lors de manifestations pacifiques aux Sahara occidental.
Elle a demandé en conséquence l'ouverture «immédiate» d'une enquête. «Les autorités marocaines ont commis de graves violations des droits de l'homme, et à grande échelle», lors de manifestations de plusieurs organisations sahraouies le 21 novembre, à l'occasion de la visite de représentants de la publication américaine Democracy Now aux territoires occupés, qui devaient faire un rapport sur le blocus de l'information imposé dans la région.
L'ONG affirme que les Sahraouis, qui devraient être autorisés à exercer leur droit à manifester pacifiquement contre la torture et autres dépassements à leurs droits par l'occupant marocain, ont été «largement violentés» par les forces de sécurité marocaines. Citant des témoins et des victimes, Adala UK a indiqué que neuf manifestants pacifistes ont été «grièvement blessés» suite à la brutalité de la police marocaine qui «a usé de bâtons, matraques et pierres pour disperser les manifestants».
En plus, des femmes ont été «battues» et subi des harcèlements liés au genre de la part des policiers non loin de l'endroit ou a lieu la manifestation, dans le quartier de Dadach. Lors de la même manifestation, deux journalistes de la télévision de la République sahraouie ont été «battus» pour avoir filmé les scènes de violence.
Pour Adala UK, le «comportement violent de la police marocaine démontre qu'elle a reçu des instructions pour disperser la manifestation par tous les moyens, sans s'inquiéter, sachant qu'elle ne sera jamais traduite devant la justice».
Elle a dénoncé «l'impunité» quant aux violences commises par les autorités marocaines contre la population sahraouie, alors que des manifestants sont condamnés à des «peines extrêmes» juste pour avoir exercé un droit légitime de manifestation pacifique. Elle a affirmé que les médecins sont sommés de ne pas délivrer de certificats médicaux aux victimes de violences policières attestant de leurs blessures.
Ce qui les empêche d'apporter les preuves de leurs plaintes.
Les journalistes locaux sont menacés s'ils filment la brutalité des autorités marocaines ou rapportent, dans leurs écrits, la violence physique et verbale et l'intimidation contre le peuple sahraoui. Adala Uk a appellé le gouvernement marocain à «apprendre à accepter» l'opinion sahraouie en ce qui concerne l'occupation du Sahara occidental, exprimée par des manifestations publiques pacifiques, plutôt que d'user de la violence


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