Le budget alloué aux PCD (plans communaux développement) de la commune de Aïn El Hammam, pour l'année 2017, a été réduit de 22 à 15 millions de dinars. Ce montant est destiné à l'achèvement des travaux en cours. Aucun nouveau projet n'est autorisé. La réalisation de réseaux d'assainissement, dont l'urgence est signalée, peut, cependant, être inscrite. Le bétonnage des ruelles, les ouvertures de pistes et autres travaux sont suspendus. L'APC de Aïn El Hammam, qui compte sur les PCD pour venir en aide aux habitants des villages enclavés, se retrouve désarmée par cette décision. La déception des comités de village, qui attendaient la réunion qui se déroule chaque année, en cette période, avec l'exécutif communal et durant laquelle ils présentent leurs requêtes, est incommensurable. Ils savent que, désormais, ils seront obligés, comme jadis, de ne compter que sur eux-mêmes et sur la solidarité ancestrale. Pour améliorer leur cadre de vie, ils devront, comme leurs aïeux, revenir aux cotisations des habitants et aux campagnes de volontariat.