«Pas moins de 600 contrats liés au Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) ont été résiliés par la direction de l'emploi à l'issue d'une opération d'assainissement qui a touché d'indus bénéficiaires», fait savoir une source responsable. Une opération qui a permis aux pouvoirs publics de réduire sensiblement l'ardoise destinée au paiement des salaires de 250 à 160 millions de dinars/mois. Par ces temps de crise économique et de recherche de voies et moyens à même de juguler la masse salariale, les faussaires feraient mieux de s'abstenir d'aller émarger doublement, comme ils le faisaient auparavant, alors que l'embellie financière induite principalement par la rente pétrolière permettait des excès. L'opération initiée par une équipe d'inspecteurs de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) et la direction de l'emploi a débusqué de jeunes promoteurs ayant souscrit à plusieurs projets, concomitamment à l'Ansej, l'Angem, voire la CNAC. Notre source ajoute que certains employeurs, que ce soit dans le secteur économique ou dans l'administration, rechignaient à déclarer ces cas de fraude. Généralement, les contrôleurs ont pu dénicher des fraudeurs, qui se permettaient de toucher un salaire et de continuer leur cursus scolaire ou professionnel.