Le nouveau plan de circulation de la ville de Bouira, mis en place en 2015, n'a pas donné les résultats escomptés. Au lieu de contribuer à la fluidification de la circulation, ce nouveau plan l'entrave. Pour parcourir la petite distance de 1 km de la gare routière jusqu'au centre-ville, il faut au moins une vingtaine de minutes. Les feux de signalisation tricolores sont implantés anarchiquement. La plupart sont suspendus à quelques mètres des arrêts des bus. Ce qui crée des embouteillages à longueur de journée. Les stationnements anarchiques ont aussi asphyxié la circulation automobile au niveau du chef-lieu de wilaya. Les automobilistes déplorent l'inexistence d'aires de stationnement et des parkings. Par ailleurs, la gare routière du chef-lieu de la wilaya baigne aussi dans l'anarchie. Les transporteurs privés ont augmenté de 5 DA le prix du ticket de plus que l'Entreprise de transport urbain de Bouira (ETUB), alors qu'ils parcourent la même distance. Ce diktat des transporteurs privés à Bouira ne cesse de peser sur les voyageurs, et ce, face à l'absence des responsables du secteur des transports de la wilaya.