Les habitants de la cité PLM, dans la commune de Bourouba, se plaignent d'une multitude de problèmes auxquels ils doivent faire face. Entre autres difficultés que rencontrent les habitants de ce quartier qui se trouve sur un flanc de montagne abrupt et escarpé, l'absence de structures pour les activités culturelles et sportives. En dépit des multiples requêtes adressées aux services concernés, notamment la direction de la jeunesse et des sports et les autorités locales, le problème, apprend-on auprès des jeunes du quartier, perdure. Les enfants et les jeunes de la cité sont livrés à eux-mêmes. Durant les moments creux de la journée, ou pendant les week-ends, les jeunes de la cité préfèrent jouer au ballon dans les artères du quartier, constamment exposés au danger. Même les terrains vagues, qui servaient par le passé de stade pour les rencontres de football, ne sont plus disponibles, car ils sont envahis par les bidonvilles. Par ailleurs, les associations des quartiers censées prendre en charge les jeunes, particulièrement en matière d'animation de proximité, sont totalement absentes. En attendant que les autorités prennent en charge ce volet du développement local, les jeunes de la cité devront prendre leur mal en patience. Par ailleurs, la cité PLM est dépourvue d'espaces verts. «Notre cité est un conglomérat d'habitations enchevêtrées. La cité n'a bénéficié d'aucun aménagement devant améliorer l'environnement dans lequel nous évoluons», révèle un habitant. Une partie de la cité PLM est composée d'immeubles vétustes, dont la construction remonte à l'époque coloniale. Ces immeubles comportent des logements dont la superficie est très réduite. «A l'origine, ces bâtiments ont été réalisés pour les travailleurs des chemins de fer. Ils n'étaient pas destinés à accueillir des familles aussi nombreuses que maintenant. Dans ces appartements, les familles vivent dans l'exiguïté, d'où la nécessité de les reloger», disent-ils.