Une voix sublime, un doigté instrumental de valeur, un don d'oreille efficace et une beauté divine, telles sont les caractéristiques de cette jeune mélomane de 14 ans. Meriem Si Ahmed, toute petite, fredonnait déjà dès qu'elle entendait une musique ou une chanson. C'est en 2007 que son père décide de l'inscrire pour des cours de musique afin d'assouvir sa curiosité et la mettre au diapason musical. C'est à l'association El Djennadia de Boufarik que cette dernière a commencé son cursus musical. Dès sa première année, elle se fait remarquer par son jeu sur la mandoline, car Meriem apprend vite et bien, interprète avec savoir et dextérité les noubas dans lesquelles la classe s'engage sous la direction du pianiste de l'association. Remarquant à son tour son savoir-faire, son père prend la décision de l'inscrire aux cours de solfège auprès du plus ancien et seul professeur à Boufarik, Ali Khalef. En plus du solfège, Meriem s'initie aussi au piano et se lance en solo dans l'interprétation de morceaux classiques, en l'occurrence ceux de Beethoven et autres. Cette mélomane ne s'arrête pas là et veut aller encore loin dans le maniement des instruments de musique et s'engage dès sa troisième année à El Djennadia à l'apprentissage du violon, où, après trois mois, elle tape dans l'œil de son chef d'orchestre et lui fit appel pour la classe «A» , elle n' avait que 12 ans. Dès lors, elle se met au solo vocal, tout en restant altiste, depuis, Meriem enchaîne scène après scène, où elle chantait à chaque manifestation culturelle avec sa voix de rossignol les jolies noubas choisies par le chef d'orchestre. Avec son âge précoce, elle prépare déjà son demain avec l'enregistrement de deux chansons en studio et son passage aux différentes chaînes télé, car elle souhaite être une grande chanteuse très connue, sans pour cela négliger son cursus scolaire, puisqu'elle passera cette année son BEM. Issue de parents enseignants, Meriem réussira certainement. Alors bon courage petit rossignol !