Les défaillances dans l'éclairage public, la prolifération des chiens errants et des rongeurs, l'absence de trottoir et l'inaccessibilité des lieux font partie des misères vécues par les habitants de cette partie de la ville. Les habitants de l'immeuble des 40 Logements, tout comme ceux des quartiers résidentiels situés à proximité du boulevard Amiret, réclament l'amélioration de leur cadre de vie. On y demande, entre autres, une maîtrise des fuites d'eau qui transforment la chaussée en cours d'eau. «L'eau est encore rationnée à Souk Ahras et l'on vit déjà les premiers bimestres de la revue à la hausse des factures d'eau, alors autant rationaliser ce gaspillage avant de déplumer ses abonnés», a fulminé un habitant du quartier. Les chantiers qui n'en finissent pas et les tôles improvisées par des constructeurs privés exposent la vie des passants à un danger certain. «Des gouffres hors normes, qui sont à l'origine de ces érosions du sol et des affaissements, sont le résultat de ces mêmes constructions, qui ne tiennent compte ni de la sécurité des citoyens ni des atteintes multiples aux ouvrages publics, dont ces chaussées», a déclaré Ali.B., l'un des représentants de la cité qui ont pris attache avec El Watan. Plus haut, une station de bus qui desservent les quartiers tentaculaires de Berrel Salah et Hamma Loulou marquent leur halte dans l'anarchie, mais ils vont jusqu'à transformer une partie de ce quartier en aire d'entretien et de lavage. N'ayant ni l'aspect d'une gare routière ni celui d'un point d'arrêt facultatif, le site où les plaques de signalisation se font rares est des moins loti en matière d'aménagement. Tout près, un semblant d'espace vert, transformé la nuit en lieu de rencontres pour les adeptes de Bacchus, porte les indices d'une toilette publique qui n'a jamais fonctionné. Les odeurs pestilentielles, les immondices et les déchets ménagers font partie du quotidien. Les défaillances dans l'éclairage public, la prolifération des chiens errants et des rongeurs, l'absence de trottoirs et l'inaccessibilité de plusieurs ilôts résidentiels, dont celui des 40 Logements font partie du lot des misères vécues par les habitants de cette partie de la ville qui n'en sont pas à leur première doléance. Contactés par téléphone, les élus de l'APC de Souk Ahras ont tenu à rassurer les signataires de la pétition, où sont énumérées lesdites carences. «Nous sommes conscients de toutes ces préoccupations et ce quartier fait précisément partie d'un programme d'assainissement et d'amélioration du cadre de vie qui sera mis à exécution dans un avenir très proche», a précisé l'un des édiles de la ville.