L'athlète algérienne, Samira Messad (29 ans), contrôlée positive lors du championnat d'Algérie d'athlétisme Open en août 2015, a écopé, il y a quelques semaines, d'une suspension de 4 ans par l'Agence mondiale antidopage (AMA). La Commission nationale antidopage (CNAD) avait suspendu Messad, la spécialiste des haies, pour une année. Mais l'AMA, saisie du rapport transmis par la CNAD, a revu la suspension à la hausse (soit 4 ans), et ce, conformément à la réglementation. Le recadrement de l'AMA, c'est le cas de le dire, a porté un coup dur à Messad, athlète de Béjaïa qui pensait renouer avec l'athlétisme au bout d'une année de suspension infligée par la CNAD. Messad qui a été entendue par la Fédération algérienne athlétisme et par la CNAD n'a pas fait de recours. C'est la plus lourde sanction dans l'athlétisme algérien après celle du sauteur en longueur, Rédha Arezki Megdoud, qui avait écopé en 2012 d'une sanction de trois ans. A noter que contrairement à l'affaire de dopage du cycliste Hichem Chaâbane de l'équipe nationale, qui a été suspendu 18 mois en 2015, la Commission nationale antidopage n'a fait aucun communiqué sur le cas de Messad.