Des enseignants réclament leurs salaires Les enseignants recrutés en septembre 2016 par la direction de l'éducation de Boumerdès n'ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois. «J'ai commencé le travail en septembre 2016, mais j'ai été payé pour un seul mois uniquement. Je suis très endetté. En plus des charges familiales, je débourse plus de 200 DA journellement dans le transport pour arriver à mon lieu de travail. Quand j'ai réclamé, on m'a dit que les autres mensualités me seront versées dans une semaine, en vain», s'indigne un enseignant au niveau d'un CEM à Bordj Menaïel. Il y a quelques jours, la direction de l'éducation a précisé dans une communiqué avoir assaini toutes les situations liées aux salaires et les indemnités des employés du secteur. Mais le problème est loin d'être réglé. «On a tout transmis au Trésor et c'est lui qui doit verser l'argent aux concernés», se défend un cadre du la direction de l'éducation.
BOUDOUAOU : Le projet de piscine olympique non lancé Annoncé depuis sept ans, le projet portant réalisation d'une piscine olympique de 50 m à Boudouaou tarde à être entamé. «Cela fait trois ans qu'on a lancé l'avis d'appel d'offres. Le marché a été confié à une entreprise algérienne. Celle-ci a obtenu l'ordre de service en 2014, mais elle n'a pas pu entamer les travaux, car le terrain devant abriter la piscine est occupé par Kahrakib, une société publique d'électrification rurale. Cette dernière tarde toujours à évacuer les lieux malgré les multiples demandes que nous leur avons transmises», précise un responsable de la direction locale de la jeunesse et des sports. Les amateurs et les clubs locaux de natation doivent donc prendre leur mal en patience. Certains partent jusqu'à la piscine de Boumerdès pour pratiquer ce sport très prisé mais non-développé en Algérie. Des jeunes de Boudouaou affirment que même la piscine de proximité réalisée dans la ville voisine d'Ouled Moussa n'est pas encore mise en service. A noter que trois autres piscines sont en cours de réalisation au niveau des communes de Naciria, Bordj Menaïel et Chabet El Ameur. NACIRIA : La bibliothèque sans équipements ni électricité La bibliothèque réalisée au centre-ville de Naciria n'est toujours pas mise en service. «Il me semble que cette structure a été réalisée pour être fermée au public. Cela fait plusieurs mois qu'on nous a promis de la doter en livres et en équipements, mais on attend encore à ce jour», s'indigne un jeune lycéen. Un élu à l'APC affirme que le mobilier de bureau, dont les armoires et les tables, a été acquis en février dernier pour 1,2 million de dinars. Néanmoins, au lieu de les monter, les équipements en question ont été déposés au niveau du magasin de la commune. Notre interlocuteur justifie ce problème par l'absence de livres. «La direction de la culture nous a promis des livres, mais elle ne nous a rien donné pour le moment. Ensuite, la bibliothèque n'est toujours pas raccordée au réseau électrique, et ce, malgré le paiement du devis établi par Sonelgaz», a-t-il expliqué. Mais ses arguments ne convainquent pas grand monde, notamment les jeunes en quête d'endroits où ils peuvent feuilleter un livre afin d'améliorer leurs connaissances et leur pensée créative. SI MUSTAPHA : Une décharge sauvage près du centre-ville Le problème de la décharge sauvage se trouvant à la sortie nord de la ville de Si Mustapha est loin d'être résolu. Les habitants de cette localité souffrent énormément des odeurs et de la fumée hautement toxique qui se dégage de ce dépotoir à ciel ouvert. «C'est l'endroit où on jette tous les déchets de la commune. Les odeurs et la fumée se propagent sur plusieurs kilomètres à la ronde. Elles sont surtout senties par les habitants de la haute ville et des cités environnantes. Ces derniers encourent d'énormes risques de maladie», dira un habitant. Contacté, le président de l'APC, M. Bouaziz, s'est dit conscient des dangers que représente cette décharge sur la santé de ses administrés. «Nous avons établi une convention avec le centre d'enfouissement (CET) de Corso. Nous attendons juste sa signature afin d'y transférer les déchets de notre commune», a-t-il assuré. Selon lui, la collecte d'ordures est devenue un véritable casse-tête pour l'assemblée, notamment après la livraison des 1000 logements pour les familles qui occupaient des bidonvilles dans la wilaya d'Alger. «Notre population a doublé, mais les moyens du service de la voirie sont restés les mêmes. Nous n'avons que trois camions de ramassage d'ordures et 23 éboueurs», a indiqué M. Bouaziz.