Le problème soulevé par les étudiants grévistes, inquiets quant à leur devenir pédagogique, réside dans le fait que, dans la pratique, leur école n'est pas encore reconnue comme Ecole supérieure et demeure toujours considérée, selon son ancien statut, comme Ecole préparatoire. L'Ecole préparatoire en sciences de la nature et de la vie est perturbée par une grève illimitée lancée par les étudiants de 2e année. Ces derniers revendiquent l'application du décret de 2016, qui stipule que l'Ecole préparatoire change de statut pour devenir une Ecole supérieure sous la tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «L'avenir d'une soixantaine d'étudiants est flou. Toutes les écoles préparatoires au niveau national ont été promues en Ecoles supérieures sauf deux, dont notre école», dira S. K., représentant des étudiants. Le problème soulevé par les manifestants, inquiets quant à leur devenir pédagogique, réside dans le fait que, dans la pratique, leur école n'est pas encore reconnue comme Ecole supérieure et est toujours considérée par son ancien statut d'Ecole préparatoire en sciences de la nature et de la vie, créée par décret exécutif n°13-373 du 9 novembre 2013. «Aucune réponse convaincante n'a été donnée à notre mouvement. D'après la direction, si on continue notre grève, on risque d'être exclus des examens, et, par conséquent, on ne pourra pas passer le concours national d'accès aux Ecoles supérieures spécialisées fixé au 19 juin 2017», ajoute notre interlocuteur. Les prestataires déclarent qu'«il existe une réelle contradiction dans la dénomination de leur établissement, chose qui peut compromettre leur avenir», surtout qu'après le concours, leurs chances sont très minimes d'accéder aux Ecoles supérieures, qui ont déjà leurs étudiants. «Si notre école ne change pas de nom, elle ne pourra pas nous prendre en 3ème année et il n'y aura pas assez de postes pédagogiques pour une soixantaine d'étudiants de notre école dans les autres établissements». Un vrai imbroglio administratif auquel sont confrontés les étudiants, dont les diplômes sont censés être le master et l'ingéniorat d'Etat.