En dépit de l'intriguant silence qui régne depuis quelques temps maintenant, le secteur de l'Enseignement Supérieur n'en a pas fini avec le débrayage, puisque depuis près de quatre mois plusieurs facultés et grandes écoles, sont toujours en grève. À la veille des examens, des milliers d'étudiants refusent toujours de céder avant de voir toutes leurs revendications satisfaites. Ces dernières sont d'ordre socio-pédagogiques. Sous la coupe de la Coordination nationale autonome des étudiants, qui a fait preuve d'une grande représentativité à travers le pays, des universitaires et les étudiants des grandes écoles : l'Ecole nationale d'informatique (ESI), l'Ecole nationale supérieure d'hydraulique (ENSH), l'Ecole supérieure nationale d'agronomie (ENSA), l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU), l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et d'aménagement du territoire (ENSSMAL), l'Ecole nationale polytechnique (ENP), l'Ecole nationale supérieure des statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA), l'Ecole nationale supérieurr d'hydraulique de Blida ainsi que les étudiants en ingéniorat (système classique) de l'USTHB, campent sur leurs positions et ne veulent pas lâcher prise. « Jusqu'à ce que l'Etat et le département de Harraoubia, prennent des décisions et des mesures effectives pour améliorer les conditions socio-pédagogiques, mais aussi techniques et élever le niveau de l'université algérienne», nous dira Farid, l'un des porte-parole de la Coordination nationale autonome des étudiants, contacté par Midi Libre. La «valorisation effective» du diplôme d'ingénieur d'Etat et l'élaboration des textes régissant l'équivalence entre l'ancien système de l'enseignement supérieur et le nouveau sont autant de demandes des milliers d'étudiants en grève. L'abrogation officielle du décret 10-315 n'a pas convaincu les étudiants. Les étudiants grévistes affirment que l'annulation de ce décret n'est pas leur seule revendication, puisque d'autres points ont été soulevés et sont toujours en discussion, ils affirment que la situation de blocage actuel, n'arrange ni les intérêts des étudiants, ni l'avenir de l'université algérienne. Il faut noter qu'en plus de l'amélioration des conditions pédagogiques et techniques, les étudiants des écoles préparatoires et supérieures réclament également l'ouverture d'études doctorales au sein des écoles avec une période dédiée à l'initiation à la recherche. Concernant le risque d'une probable année blanche, les étudiants ont affirmé : «Rater une année pour défendre une cause juste est préférable que de se diriger vers un avenir incertain avec des diplômes non reconnus et médiocres ». « En l'absence de conditions favorables pour un bon suivi de nos formations purement techniques et qui exigent beaucoup plus de pratique que de théorie, nos diplômes n'auront plus aucune valeur et cela compromet notre avenir », déplorent des étudiants de certaienrs écoles préparatoires. Ces derniers réclament « la mise en place immédiate des conditions nécessaires pour assurer aux étudiants le bon déroulement de leurs études ». Chose qui est apparemment loin d'être acquise, notamment dans la capitale, puisque ces écoles enregistrent « un manque flagrant de moyens didactiques, pédagogiques et logistiques », nous diront les représentants des étudiants approchés. Du côté du ministère, aucune mesure officielle n'a été encore prise pour éviter aux universités et écoles une année blanche. Selon un responsable au ministère de l'Enseignement Supérieur, « tout va bien et il n'y a pas de risque d'année blanche. Les étudiants des Ecoles et facultés grévistes sont une minorité et cela ne peut en aucun cas se répercuter négativement sur tout le secteur». Ainsi les étudiants grévistes restent dans la confusion la plus totale et ne savent plus de quoi seront faits leurs lendemains. En dépit de l'intriguant silence qui régne depuis quelques temps maintenant, le secteur de l'Enseignement Supérieur n'en a pas fini avec le débrayage, puisque depuis près de quatre mois plusieurs facultés et grandes écoles, sont toujours en grève. À la veille des examens, des milliers d'étudiants refusent toujours de céder avant de voir toutes leurs revendications satisfaites. Ces dernières sont d'ordre socio-pédagogiques. Sous la coupe de la Coordination nationale autonome des étudiants, qui a fait preuve d'une grande représentativité à travers le pays, des universitaires et les étudiants des grandes écoles : l'Ecole nationale d'informatique (ESI), l'Ecole nationale supérieure d'hydraulique (ENSH), l'Ecole supérieure nationale d'agronomie (ENSA), l'Ecole polytechnique d'architecture et d'urbanisme (EPAU), l'Ecole nationale supérieure des travaux publics (ENSTP), l'Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et d'aménagement du territoire (ENSSMAL), l'Ecole nationale polytechnique (ENP), l'Ecole nationale supérieure des statistiques et d'économie appliquée (ENSSEA), l'Ecole nationale supérieurr d'hydraulique de Blida ainsi que les étudiants en ingéniorat (système classique) de l'USTHB, campent sur leurs positions et ne veulent pas lâcher prise. « Jusqu'à ce que l'Etat et le département de Harraoubia, prennent des décisions et des mesures effectives pour améliorer les conditions socio-pédagogiques, mais aussi techniques et élever le niveau de l'université algérienne», nous dira Farid, l'un des porte-parole de la Coordination nationale autonome des étudiants, contacté par Midi Libre. La «valorisation effective» du diplôme d'ingénieur d'Etat et l'élaboration des textes régissant l'équivalence entre l'ancien système de l'enseignement supérieur et le nouveau sont autant de demandes des milliers d'étudiants en grève. L'abrogation officielle du décret 10-315 n'a pas convaincu les étudiants. Les étudiants grévistes affirment que l'annulation de ce décret n'est pas leur seule revendication, puisque d'autres points ont été soulevés et sont toujours en discussion, ils affirment que la situation de blocage actuel, n'arrange ni les intérêts des étudiants, ni l'avenir de l'université algérienne. Il faut noter qu'en plus de l'amélioration des conditions pédagogiques et techniques, les étudiants des écoles préparatoires et supérieures réclament également l'ouverture d'études doctorales au sein des écoles avec une période dédiée à l'initiation à la recherche. Concernant le risque d'une probable année blanche, les étudiants ont affirmé : «Rater une année pour défendre une cause juste est préférable que de se diriger vers un avenir incertain avec des diplômes non reconnus et médiocres ». « En l'absence de conditions favorables pour un bon suivi de nos formations purement techniques et qui exigent beaucoup plus de pratique que de théorie, nos diplômes n'auront plus aucune valeur et cela compromet notre avenir », déplorent des étudiants de certaienrs écoles préparatoires. Ces derniers réclament « la mise en place immédiate des conditions nécessaires pour assurer aux étudiants le bon déroulement de leurs études ». Chose qui est apparemment loin d'être acquise, notamment dans la capitale, puisque ces écoles enregistrent « un manque flagrant de moyens didactiques, pédagogiques et logistiques », nous diront les représentants des étudiants approchés. Du côté du ministère, aucune mesure officielle n'a été encore prise pour éviter aux universités et écoles une année blanche. Selon un responsable au ministère de l'Enseignement Supérieur, « tout va bien et il n'y a pas de risque d'année blanche. Les étudiants des Ecoles et facultés grévistes sont une minorité et cela ne peut en aucun cas se répercuter négativement sur tout le secteur». Ainsi les étudiants grévistes restent dans la confusion la plus totale et ne savent plus de quoi seront faits leurs lendemains.