Après Séville en 2004, Constantine a abrité, jeudi et vendredi derniers, les XVIIes journées internationales méditerranéennes de médecine légale, tenues à la mosquée des sciences islamiques Emir Abdelkader et animées par de prestigieux spécialistes venus des pays de la Méditerranée, mais aussi du Canada, d'Allemagne, de Belgique, d'Australie, de Suisse, des Emirats arabes unis, de Finlande et d'Ecosse. Placées sous le signe de l'hommage rendu par la société méditerranéenne à son défunt président, le Pr Abdelaziz Ghachem, décédé le 2 octobre 2006, ces journées avaient notamment comme objectif, de promouvoir la médecine légale en Algérie qui compte uniquement cent spécialistes dans la profession. Comprenant un volet scientifique et un autre touristique avec la visite de plusieurs sites, ces journées ont porté notamment sur la pathologie médico-légale, la toxicologie, la bioéthique et la médecine légale clinique. Côté organisation, l'on déplore toutefois le mépris avec lequel ont été reçus les représentants de la presse conviés à couvrir l'événement. En effet, les journalistes présents lors de l'ouverture des travaux de ces journées ont éprouvé énormément de difficultés à obtenir le programme, ce qui les a pratiquement contraints à le « quémander », à défaut d'être distribué par le responsable chargé de la communication. Un responsable qui n'a d'ailleurs pas cru important de nous remettre un document-synthèse des conférences et des communications programmées sous prétexte, avait-il déclaré à une consœur, que son contenu était trop…, compliqué. Autre « couac » des organisateurs : les désagréments causés à Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, dont le nom ne figurait pas sur la liste des invités logés au sein de la résidence de wilaya, contraignant les organisateurs à le caser à l'hôtel Cirta. Quant aux membres de la délégation tunisienne, ils n'ont tout bonnement pas reçu, nous dit-on, leurs documents…, « oubliés » par les organisateurs à l'hôtel.