Le rédacteur du communiqué a témoigné que «les militants du syndicat, après leur arrestation par les policiers, ont été conduits au commissariat central de la ville de Mascara, où ils ont été auditionnés sur procès-verbaux, avant de faire l'objet de prélèvement d'empreintes et de prise de photo». Les manifestants, des ouvriers professionnels du secteur de l'éducation voulaient dénoncer ce qu'ils qualifient de «dépassements dans la gestion du dossier des logements de fonction». Selon un second communiqué signé par le chargé de l'organique du SNCCOPEN, Bouakel Abdelkader, «de nombreux logements de fonction du secteur de l'éducation sont occupés illégalement par des secrétaires de la direction de l'éducation et d'autres personnes hors du secteur, une raison pour laquelle le syndicat insiste sur l'ouverture d'une enquête par les pouvoirs publics». En outre, tout rassemblement de personnes demeure interdit dans la wilaya de Mascara. Ces derniers mois, toute tentative d'organiser un sit-in ou autre mouvement de protestation «sans l'autorisation des services compétents» à n'importe quel endroit, est qualifié de «rassemblement non autorisé» et sera purement et simplement empêché par les forces de l'ordre.