La prolifération du commerce informel en milieu urbain charrie à Souk Ahras d'autres fléaux, tels que la vente de psychotropes, les agressions des commerçants et plusieurs autres comportements négatifs. Les récentes opérations menées par les services de sécurité ont produit des effets certains sur les tenants de ce commerce illicite, sans pour autant éradiquer totalement le phénomène. «La guerre d'usure engagée par ceux-là mêmes qui font peu cas du passage régulier des policiers commence à céder la place à la résignation chez les marchands illicites, si bien qu'une bonne partie parmi eux a déjà élu domicile dans des espaces réservés à ce genre d'activité», a expliqué Nourredine, un vendeur d'effets vestimentaires domicilié à la rue Ibn Badis. La rue Victor Hugo, libérée complètement des squatters, est un parfait exemple du succès d'un forcing méthodiquement appliqué par les services chargés du contrôle de la voie publique. Hormis quelques timides cas de retour, la situation est fort encourageante et l'on est déjà épargnés par ces barricades que certains commerçants ambulants utilisaient pour bloquer la circulation routière en temps de grande affluence des clients. Des moments qui coïncident souvent avec les arrivages des lots de psychotropes. Pas moins de 13 récalcitrants parmi ces vendeurs ont fait l'objet de poursuites judiciaires, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Souk Ahras. Les rues commerçantes des différentes agglomérations, notamment le chef-lieu, ont connu plusieurs descentes couronnées par 310 opérations de saisie de marchandises, a indiqué la même source.