Dans le cadre de l'application du programme du gouvernement pour la vaste opération de la modernisation et de la réforme de la justice, lancée en 1999, en particulier le programme de la réinsertion des détenus ; le ministère de la Justice a organisé, ce lundi, à l'hôtel Béni Chougrane de Bouhanifia, une rencontre régionale sur la participation de la société civile dans le processus. Un processus appelé à être concrétisé, selon le conférencier, représentant de la chancellerie, par « l'humanisation des conditions de détention, la réhabilitation de la rééducation et la modernisation des méthodes d'accompagnement des détenus sur le chemin de la réinsertion sociale ainsi que l'amélioration du fonctionnement et de la sécurité des établissements pénitentiaires. » Tout en annonçant qu'un comité interministériel de coordination des activités de rééducation des détenus et de réinsertion sociale a été installé par la chancellerie, le conférencier fera état que 3 624 détenus ont été placés sous le régime de la libération conditionnelle, 628 sous le régime de la semi-liberté et 3 233 autres ont bénéficié d'une permission de sortie. Parallèlement à cela, 846 détenus sont inscrits à l'examen du baccalauréat, 974, pour l'examen du BEF, 9 247 autres sont inscrits à l'enseignement généralisé et 6 424 détenus bénéficient d'une formation professionnelle. La rencontre a regroupé des représentants du programme des Nation Unis pour le développement (PNUD), des magistrats de l'application des peines, des directeurs des établissements pénitentiaires de la région de l'ouest du pays ainsi que des représentants de la société civile dont le domaine d'activité est en relation avec la réinsertion sociale des détenus.