C'est un miracle qu'il n'y ait, a priori, pas de décès», a déclaré un médecin de la CNAS de Ghardaïa, qui a été parmi les premiers arrivés sur les lieux de l'accident, rencontré à quelques mètres du minibus renversé sur le flanc, du gasoil suintant de ses entrailles, ajoutant: «Ceux qui sont là étalés ne présentent que des blessures sans grande gravité». «Je ne sais pas s'il y a encore d'autres personnes coincées dans le bus. On ne peut pas voir d'ici, tant plein de personnes sont en train d'essayer de sortir les victimes et leur porter les premiers secours». Un autre témoin apporte un version sur le déroulé de l'accident: «J'étais juste derrière les deux minibus qui roulaient à très grande vitesse, chacun essayant de doubler l'autre, jusqu'au moment où j'ai vu ce bus faire un grand tour sur lui-même, voltiger en l'air puis faire plusieurs tonneaux avant de se coucher sur le flanc à l'intérieur des terres. Imaginez un seul instant qu'il est allé faire des tonneaux sur l'asphalte de cette deux fois double voie à cette heure de grande affluence routière. Ça aurait été une véritable catastrophe.» a a eu lieu jeudi vers 14 heures, sur la double voie, juste à proximité de l'intersection menant vers Dhaïa Ben Dahoua, à quelque 5 kilomètres à la sortie nord de Ghardaïa en direction de Oued Nechou et Laghouat. Rapidement arrivés sur les lieux avec plusieurs ambulances et un camion anti-incendie, les éléments de la Protection civile ont pris en charge les blessés, qu'ils ont évacués vers l'hôpital Dr Brahim Tirichine de Sidi Abbaz et aspergé le minibus de neige carbonique pour éloigner tout risque d'explosion. Aux dernières nouvelles, cinq personnes, dont le chauffeur du minibus, ont été blessés à divers degrés, dont un plus sérieusement, qui a été pris en charge au niveau des urgences médico-chirurgicales du même établissement hospitalier. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Ghardaïa pour déterminer les causes exactes de cet accident, qui aurait pu avoir des conséquences autrement plus dramatiques.