Commune de Rouiba : Désordre à la station de bus A Rouiba, la station de transport urbain se trouvant sur l'artère principale de la ville est dépourvue d'aménagements. Outre ce problème, la station est exiguë. Seul un bus peut se parquer devant le quai. Les bus qui viennent derrière doivent attendre leur tour pour accéder au quai, «cette station n'offre aucune commodité. Hormis les abribus, qui sont d'ailleurs vétustes, la station manque de tous, y compris de toilettes publiques», confie un usager. Signalons que l'insalubrité qui règne dans cette station est déconcertante. Les abribus servent d'urinoirs pour les marginaux, «l'odeur qui en émane est insupportable. Où sont les agents chargés du nettoyage ?», s'interrogent des usagers. Il arrive souvent qu'une file de bus se forme à l'intérieur de la station et déborde sur la route nationale, créant de surcroît des embouteillages. Les bus qui desservent les localités de Hammadi, Ouled Hadadj et Houch El Makhfi ont été parqués à la sortie de la station. Aucun aménagement n'a été prévu dans cet endroit. D'ailleurs, il arrive souvent que ces bus entravent la circulation routière en obstruant le passage aux véhicules qui veulent se rendre à l'hôpital. Commerce informel à Dergana : Les habitants attendent l'éradication du marché anarchique Le marché informel de fruits et légumes de Dergana, dans la commune de Bordj El Kiffan, continue à résister à toutes les tentatives visant à l'éradiquer. Ce marché, installé dans les venelles et artères des cités, pénalise les habitants qui subissent une multitude de désagréments. En plus des amas d'ordures laissés sur place en fin de journée par les marchands, les habitants sont obligés de supporter les injures et autres insanités qui fusent du marché. La situation est devenue insupportable. Même les accès aux cages d'escalier sont obstrués par les étals de fortune. Souvent, pour faire sortir un malade, il faut demander l'«autorisation» aux marchands. Les allées entre les immeubles sont également obstruées. «Les piétons et les habitants des bâtiments trouvent des difficultés pour rejoindre leur domicile», confie un habitant, et d'ajouter : «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils procèdent à l'éradication de ce marché.» Les marchands informels qui activent dans ce marché ont élu domicile dans cette fraction de la ville depuis fort longtemps. Cependant ce n'est pas une raison pour ne pas les déloger.