- Stations de transport urbain : Les toilettes publiques fermées Des toilettes publiques implantées au niveau de plusieurs stations de transport urbain de la capitale sont fermées depuis plusieurs mois. A Quahouet Chergui, à l'est de la capitale, ce mobilier urbain, d'une grande utilité pour le confort des usagers, a été réalisé dans le cadre des travaux d'aménagement de la station, mais n'a jamais été mis en service. Ce qui pénalise sérieusement les voyageurs, qui ne comprennent pas les raisons de la fermeture de ces toilettes, les seules existantes dans tous les environs. Outre les dépenses que ce mobilier urbain a coûtées, sa réouverture permettra de créer des postes d'emploi. Faut-il rappeler, par ailleurs, que la quasi-totalité des toilettes publiques réalisées dans différents endroits de la capitale sont fermées, notamment à Aïn Taya, à Rouiba, Reghaïa ou encore à Aïn Benian. - Dergana : Les habitants attendent l'éradication du marché informel Le marché informel de fruits et légumes à Dergana, dans la commune de Bordj El Kiffan, continue à résister à toutes les tentatives visant à l'éradiquer. Ce marché, installé dans les venelles et artères des cités, pénalise les habitants, qui subissent une multitude de désagréments. En plus des amas d'ordures laissés sur place en fin de journée par les marchands, les habitants sont obligés de supporter les injures et autres insanités qui fusent du marché. «La situation est devenue insupportable. Même les accès aux cages d'escalier sont obstrués par les étals de fortune. Souvent pour faire sortir un malade, il faut demander l'autorisation auprès des marchands. Les allées entres les immeubles sont également obstruées. Les piétons et les habitants des bâtiments ont des difficultés pour se frayer un chemin ou accéder à leur appartement», confie un habitant. Et d'ajouter : «Nous lançons un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils procèdent à l'éradication de ce marché.» Les marchands informels ont élu domicile dans cette fraction de la ville depuis fort longtemps. Cependant, ce n'est pas une raison pour ne pas les déloger.