Commune de Rouiba : Désordre à la station de bus A Rouiba, la station de transport urbain se trouvant sur l'artère principale de la ville est dépourvue d'aménagements. Outre ce problème, la station est exiguë. Seul un bus peut se parquer devant le quai. Les bus qui viennent derrière doivent attendre leur tour pour accéder au quai. «Cette station n'offre aucune commodité. Hormis les abribus, qui sont d'ailleurs vétustes, la station manque de tout, y compris de toilettes publiques», confie un usager. Signalons que l'insalubrité qui règne dans cette station est déconcertante. Les abri- bus servent d'urinoirs pour les marginaux. «L'odeur qui émane des abribus est insupportable. Où sont les agents chargés du nettoyage?», s'interrogent des usagers. Il arrive souvent qu'une file de bus se forme à l'intérieur de la station et déborde sur la route nationale, créant de surcroît des embouteillages. Les bus qui desservent les localités de Hammadi, Ouled Haddaj et Houch El Makhfi ont été parqués à la sortie de la station. Aucun aménagement n'a été prévu dans cet endroit. D'ailleurs, il arrive souvent que ces bus entravent la circulation routière en obstruant le passage aux véhicules qui veulent se rendre à l'hôpital. Mobiliers urbains : Les toilettes publiques fermées Des toilettes publiques implantées au niveau de plusieurs stations de transport urbain de la capitale sont fermées depuis plusieurs mois. Cette situation pénalise les voyageurs, qui sont contraints, dans le meilleur des cas, d'utiliser les sanitaires des cafés se trouvant aux alentours des stations de transport. «Pour satisfaire un besoin, les voyageurs le font dans les cafés voisins, alors que les toilettes publiques sont fermées depuis très longtemps», confie un usager. A Qahouet Chergui, à l'est de la capitale, ce mobilier urbain, d'une grande utilité pour le confort des usagers, a été réalisé dans le cadre des travaux d'aménagement de la station, mais il n'a jamais été mis en service. Ce qui pénalise sérieusement les voyageurs, qui ne comprennent pas les raisons de la fermeture de ces toilettes, les seules existantes dans tous les environs. Outre les dépenses que ce mobilier urbain a coûté, son ouverture permettra de créer des postes d'emploi. Faut-il rappeler, par ailleurs, que la quasi-totalité des toilettes publiques réalisées dans différents endroits de la capitale est fermée, notamment à Rouiba, Réghaïa ou encore à Aïn Benian.