Plusieurs personnes ont fait état, ces derniers temps, du refus de l'administration, des fois pour des raisons liées à la bureaucratie, de délivrer un nouvel agrément aux personnes qui le demandent. Certains continuent de tourner en rond, des mois durant sans se voir remettre ce sésame. L'exemple d'une personne résidant à Sougueur, de surcroît membre très active de la société civile qui a vu l'agrément d'une association de parents d'élèves rejeté, car «les services de sécurité auront décidé ainsi». Consterné par ces comportements, celui qui devait être le président, Mohamed Taibi en l'occurrence, a dû saisir le wali. Pour le moment sans réponse. «Nous vous informons, Monsieur le wali qu'après assemblée générale et dépôt du dossier au niveau de l'APC de Sougueur, la présidente de cette entité naissante s'est vue plusieurs mois après convoquée par les services de renseignements généraux pour lui signifier un avis défavorable contre l'inclusion de ma personne» avertit le concerné dans une lettre au chef de l'exécutif. Se basant sur les lois et textes de la République, Taïbi Mohamed explique qu'«il y a atteinte à ma personne, à ma liberté et à mes droits civiques». Retraité de l'éducation, membre actif de l'association Enfance en détresse depuis 2002 et au casier judiciaire vierge, celui qui s'est adressé à notre rédaction pour porter haut cette affaire dit pourtant que «mon seul but est de porter un plus à nos écoles et sensibiliser les parents d'élèves pour améliorer les études de leurs enfants». Et de se demander: «Que cherche-t-on à travers ce refus d'agréer une banale association de parents d'élèves ?».