Le volume mobilisé par les deux barrages hydrauliques que compte la wilaya de Bouira, à l'image de Tilesdit (Bechloul) et Koudiet Asserdoune (Malla), avoisine les 900 millions de mètres cubes. Néanmoins, les chantiers lancés dans le cadre du projet des grands transferts des eaux des barrages en question tournent au ralenti. L'alimentation reste partielle. Les entreprises en charge des projets ont été, maintes fois, appelées vainement à rattraper les retards. Cette situation est pénalisante, car malgré la disponibilité des ressources hydriques pouvant ainsi assurer une bonne alimentation des populations en eau potable, l'eau se fait encore rare dans les foyers. Les habitants des communes rurales sont ceux qui souffrent le plus du manque du précieux liquide. «Nous sommes contraints de recourir à l'achat de citernes d'eau à raison de 1600 DA l'unité. Et parfois l'eau est impropre à la consommation», ont témoigné des villageois de la commune d'Ath Laâziz. Cette importante commune, à forte densité populaire, perchée sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya, attend depuis quatre ans l'achèvement du projet de son raccordement au barrage de Tilesdit.