L'affaire du désormais ex-PDG de Naftal, Hocine Rizou, éjecté de son poste suite à une forte pression de la section syndicale, fait réagir la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, du gaz et de la chimie (FNTPGC), affiliée à l'UGTA. Bien qu'elle ne cite pas clairement cette affaire qui a fait couler beaucoup d'encre, la Fédération des pétroliers y fait allusion dans un communiqué transmis à notre rédaction. La fédération, dirigée par Hamou Touahria, a beaucoup insisté sur la stabilité des entreprises du secteur. Une stabilité qui, précise-t-elle, a été rendue possible grâce à la mise en évidence de leurs capacités et de leurs potentialités cristallisées par des mesures attractives, pour leur assurer un développement pérenne et serein, et ce, dans une conjoncture économique particulière. La Fédération des pétroliers estime que cette dynamique de croissance «doit être préservée afin de permettre aux entreprises de notre secteur d'atteindre leurs objectifs assignés à même d'être bénéfiques au bien-être social des travailleuses et travailleurs et d'aller toujours du mieux vers le meilleur». Cette organisation syndicale d'un secteur névralgique pour le pays appelle à plus d'efforts et de vigilance «afin de maintenir le cap du développement que l'Algérie s'est tracé». «Chacun de nous est appelé à redoubler d'efforts et de vigilance afin de préserver notre secteur de toutes velléités et de le prémunir contre toute tentative de déstabilisation», a affirmé la FNTPGC qui a insisté sur la préservation de cet environnement «sain» et «porteur de plus-values économiques et sociales à plus d'un titre, permettant la préservation des intérêts indissociables des collectifs et des entreprises de notre secteur». La FNTPGC dit avoir «toujours encouragé et soutenu les relations basées sur une écoute mutuelle, les échanges constructifs et un dialogue responsable. Ce sont les principes de la réussite sociale et du développement économique et humain». Pour cette fédération, la préservation du secteur de l'énergie, et particulièrement de celui des hydrocarbures, constitue «un devoir patriotique et nationaliste dans la mesure où il s'agit d'un symbole hautement historique véhiculé par la nationalisation des hydrocarbures…». La FNTPGC a conclu en appelant à «faire barrage à toute exploitation insidieuse ou autre manipulation», des défis auxquels sont confrontées les entreprises du secteur. La FNTPGC semble ainsi vouloir sensibiliser les travailleurs, notamment de Naftal, afin qu'ils se dressent contre toute «tentative de déstabilisation» de leur entreprise. Il faut préciser que le sit-in la semaine dernière de la section syndicale de Naftal contre le PDG de l'entreprise n'a ni été appuyé par la fédération, ni dénoncé.