Le général froid est de retour. Les nuits des Hauts-Plateaux sétifiens sont glaciales pour ne pas dire sibériennes. Le thermomètre descend le plus souvent en dessous du zéro, il avoisine parfois les -6 ou -7°C. En janvier 2005, le pic, qui a atteint, tenez-vous bien, les -11 °C, a fait une victime, un sans domicile fixe âgé de 46 ans, décédé par hypothermie (voir El Watan du samedi 29 janvier 2005 n°4313). Pour éviter un tel drame, les responsables de la municipalité et de l'action sociale sont interpellés pour mettre au chaud les nombreux SDF qui écument certains endroits du centre-ville. Il suffit de faire un tour du côté de Bab Biskra, de la salle des fêtes, des arcades du CPA et des alentours des mosquées El Atik et Ibn Badis pour constater le désarroi de ces gens (tous âges confondus) dont la vie est en péril, sachant que les exécrables conditions climatiques ne pardonnent pas. De plus en plus nombreux, les aliénés mentaux, qu'on croise à chaque coin de rue, méritent eux aussi l'attention des responsables de la santé qui doivent s'intéresser à cette frange de la société qui risque de payer cher, dans le cas où la situation actuelle s'apparentant à un statu quo perdurerait….