La quiétude est revenue hier dans la région de Taghzout (est de Bouira), où la population locale a fait part de son grand soulagement au lendemain de l'arrestation de l'auteur présumé du quadruple crime et après plusieurs jours de deuil et de peur. Ce drame avait eu lieu lorsqu'un sexagénaire avait fait usage de son fusil de chasse le 11 juin, tuant sa belle-sœur (60 ans), sa nièce (22 ans) et son neveu (32 ans) avant de prendre la fuite vers la forêt voisine. Dix jours plus tard, soit mardi matin, le criminel était revenu sur les lieux du drame et a tué, cette fois-ci, son propre frère, (B. Abdelkader). Le criminel est revenu, s'est embusqué et a tiré sur son frère Abdelkader (75 ans) en le visant de très loin, a expliqué, à l'APS, le chef du groupement de la Gendarmerie nationale (G N), le lieutenant colonel Mahdjoub Areibi Kamel. Selon l'enquête des services de la Gendarmerie nationale, un vieux conflit familial lié à une piste mitoyenne ainsi qu'à une affaire de mœurs serait à l'origine de ce quadruple meurtre, qui a semé la terreur et la peur dans les esprits des citoyens de la région de Taghzout. Après plusieurs jours de cavale, le sanguinaire, qui portait toujours son fusil de chasse, avait plongé les localités montagneuses de Maâdhi, Merkala, Ath Bougherdane ainsi qu'El Kef Ouarkouv dans la panique et l'émoi pendant plusieurs jours. «Nous avons vécu un véritable cauchemar, nous ne pouvions pas dormir la nuit lors que nous avions appris cet horrible acte d'assassinat, tout le monde était choqué», a avoué Saïd, un jeune citoyen de Maâdhi, sur un ton perturbé. APS