Les services de la sûreté de wilaya organiseront demain la 2e collecte de sang au siège de cet organisme, en collaboration avec le centre de transfusion sanguine de Bordj Bou Arréridj (CTS), selon un communiqué transmis à la presse. L'opération s'inscrit dans le cadre d'un large programme élaboré par la DGSN, visant à consolider la cohésion sociale et l'esprit de solidarité entre les différentes franges de la société, lit-on encore dans le même document. A noter que le CTS est une infrastructure de santé équipée d'instruments high-tech, mise en service depuis quelques années, et tourne sept jours sur sept, grâce à une équipe médicale composée d'un médecin transfusionniste, six préleveurs, six paramédicaux et deux laborantins. Et pour optimiser l'opération de collecte du sang, le centre a été doté d'une clino-mobile. En sus de sauver des vies humaines, l'opération de collecte du sang vise à dépister un maximum de donneurs appartenant aux groupes rares du Rhésus négatif, en vue d'établir une liste à laquelle on peut recourir en cas d'urgence, selon M. Boubaïa, transfusionniste au centre, qui explique que le sang doit être prélevé suivant des pratiques draconiennes avant d'être stocké dans la banque. D'autant que l'opération de séparation des concentrés globulaires (globules rouges, plasma, plaquettes...) permet de diagnostiquer certaines pathologies chez le donneur, telles que le HIV et les hépatites B et C. Le CTS continue, selon notre interlocuteur, d'enregistrer l'affluence régulière des donneurs des quatre coins de la wilaya. La collecte du sang durant le Ramadhan s'est faite exclusivement après le ftour, sinon l'opération se poursuit le restant de l'année aux centres de formation professionnelle, dans les commissariats, les mosquées, au centre universitaire, pour fidéliser un maximum de donneurs et de collecter un maximum de sang en vue d'approvisionner les différentes structures de santé, publiques et privées. M. Boubaia a tenu à préciser que si la campagne de sensibilisation a connu un élan de solidarité, c'est grâce aux médias locaux, qui ont contribué en grande partie à convaincre le citoyen à «tendre le bras» pour donner une goutte de sang. Selon docteur Boubaïa, chaque sortie permet de collecter entre 40 et 50 poches. «Loin des pénuries enregistrées il y a quelque temps, où l'on recourait au don familial», précise-t-il, en ajoutant que le sang est disponible tout le temps, «contrairement à une époque où l'on demandait aux parents du malade de donner un peu de leur sang». Cette équipe s'attelle également à recruter et porter sur des fichiers des donneurs de sang de groupes rares, notamment de Rhésus négatif, dans le but de les fidéliser à cette action caritative et louable.